Esthétique de l'image, image, modernité, expérience esthétique, Clément Chéroux, nouveauté visuelle, développement des chemins de fer, évolution du regard, photographie, impressionisme, nouvelle vision, conception de la modernité, arts plastiques, Constantin Guys, artiste moderne, peinture, représentation picturale, Lessing, Emmanuel Kant, révolution copernicienne
Ce document comprend quatre questions de cours corrigées sur la modernité dans l'esthétique de l'image.
[...] C'est donc après ces désillusions que les photographes sont revenus à quelque chose de moins instantané, s'efforçant à garder une « part de flou » dans leurs photographies pour retranscrire l'impression de mouvement. C'est de ces photographies-là que l'on se souviendra et que l'on pourra étudier, et non pas celles qui ont été jugées « trop réussies ». Finalement, le développement des chemins de fer de plusieurs manières, joué un rôle sur l'évolution du regard des visions fugitives à cette époque. [...]
[...] Il reproche donc aux arts plastiques de ne pas représenter fidèlement certains sentiments extrêmes, que ce soit la fureur qui se voit être transformée en sévérité ou bien le désespoir en tristesse, au profit du beau. Pour lui, là se trouve également la différence entre la peinture et la poésie. Par les mots, la poésie traduit (notamment) les sentiments avec beaucoup plus de justesse et de fidélité, sans pour autant en enlever le beau. En quoi l'esthétique connaît-elle, avec Kant, une réorientation (« révolution copernicienne ») qui en fait une investigation sur le sujet (le spectateur) plutôt que sur l'objet (ses caractéristiques, les normes auxquelles il se conforme, etc.) ? [...]
[...] Il parlera également d'une dernière faculté, un peu moindre, mais tout de même importante : l'imagination. L'imagination est une faculté qui se situe pour Kant entre l'intuition sensible et l'entendement. Pour Kant, toutes ces facultés constituent l'expérience esthétique. Et, sachant que l'expérience esthétique est propre à l'humain, Kant part du postulat que cette expérience doit être en harmonie, en adéquation avec les sens et toutes les facultés humaines, puisque cette expérience esthétique n'a que l'humain comme spectateur, et comme « sujet d'étude ». [...]
[...] Elle nous permet donc de rendre des expériences sensibles intelligibles. Enfin, Kant donne comme troisième faculté responsable du sentiment de beau chez l'homme : celle de la raison. Cette faculté est, elle, plus détachée des sens, car elle permet à l'humain de juger et agir conformément aux principes qu'il se donne à lui-même. En effet, cette faculté permet de ramener certains concepts en principes, comme par exemple ceux de la morale ou de l'éthique. La raison permet également de résumer l'expérience à laquelle on assiste. [...]
[...] Esthétique de l'image Au cours du XIXe siècle, avant l'invention du cinéma, une attention nouvelle est accordée par les artistes aux visions fugitives, au spectacle changeant et rapide de la vie. Selon Clément Chéroux, quel rôle le développement des chemins de fer a-t-il joué dans cette évolution du regard ? Pour Clément Cheroux, sa vision sur le développement des chemins de fer peut se résumer à la phrase de Paul de Kock qu'il cite dans son texte : « le chemin de fer est la véritable lanterne magique de la nature ». [...]
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