Depuis sa création, le cinéma est devenu un média incontournable parcourant la société et diffusant de nombreuses représentations. En effet, « le film fournit des indices sur l'état d'une société dans son ensemble et offre au sociologue comme des miroirs de cette société ».
Au sujet de ces représentations, les fictions ont depuis toujours recouru à divers stéréotypes, notamment concernant la femme. Les milieux féministes, d'abord dans le monde anglophone, se sont dès lors penchés sur de telles problématiques.
L'image de la femme au cinéma intéresse et inquiète donc de nombreux chercheurs. Toutefois, afin d'étudier ces représentations, il convient de se concentrer sur une époque, un courant, un genre, un auteur, etc.
L'originalité de notre recherche reposera sur l'analyse de l'image de la femme au sein d'Orange Mécanique et de Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick. Le réalisateur a légué au cinéma une œuvre variée, d'une grande intensité. Ses longs métrages, teintés d'une vision pessimiste de la vie, ont presque toujours suscité la polémique. Selon Vidal, les films de Kubrick éclairent l'histoire du XXe siècle, le cinéaste étant « le vrai mémorialiste du XXe siècle, et son moraliste le plus acerbe ».
[...] La rencontre des jeunes avec les personnages proposés dans les émissions télévisées, Edition Delval, Cousset pp.25-26. HORN Imme, NOLTING Christiane citées par ERIKSEN-TERZIAN Anna, Op. Cit., p.26. BOURDIEU Pierre, La domination masculine, Paris, Seuil Coll. Liber, p.73. DANDENNE Salomé, Etude de l'image sociale de la femme dans la publicité des magazines féminins et analyse des représentations sociales et des rapports de pouvoir que cette image peut engendrer, Mémoire de fin d'études en sociologie, Université Catholique de Louvain la Neuve p.43. GOFFMAN Erving, La ritualisation de la féminité, in Les Moments et leurs hommes, Ed. [...]
[...] YZERBYT Vincent, SCHADRON Georges, Connaître et juger autrui : une introduction à la cognition sociale, Presses Universitaires de Grenoble, Grenoble p.103. Lippmann cité par AMOSSY Ruth, HERSCHBERG PIERROT Anne, Stéréotypes et clichés : langue, discours, société, Armand Colin, Paris p.25. AMOSSY Ruth, Les idées reçues. Sémiologie du stéréotype, Coll. Le texte à l'œuvre, Editions Nathan, Paris p.9. Ibid, p.36. Ibid., p.21. HOSLET Marjorie, La représentation de la femme dans Ally Mc Beal, Mémoire de fin d'études en information et communication, Université Catholique de Louvain la Neuve p.20. ASSELMAN Caroline, L'image des 25-35 ans dans la série Friends. [...]
[...] Pyle (surnommé Baleine après avoir été battu par ses camarades et humilié par le sergent Hartman, fini par se révolter et tuer ce dernier avant de se suicider. Joker se retrouve peu après au Vietnam et, en compagnie de Rafterman, travaille pour Stars and Stripes, le journal des armées chargé de donner à l'opinion publique une vision embellie et optimiste du conflit. Près de la base aérienne de Da Nang, ils rencontrent des prostituées et un voleur. Les Marines sont ensuite interrogés par une équipe de la télévision puis se trouvent mêlés à des opérations militaires. [...]
[...] Nous avons pris le soin de mesurer le degré de conformité que ces personnages féminins entretiennent avec ces stéréotypes classiques. En outre, nous avons analysé les liens entretenus avec les théories féministes du cinéma. Cette étude s'est également réalisée en observant, séquence après séquence, les attitudes générales des personnages féminins dans le contexte filmique s'aidant de concepts issus de la sociologie. Exemple de la soirée de chez les Ziegler dans Eyes Wide Shut. Dans un tel milieu, les comportements respectifs des hommes et des femmes peuvent se distinguer de façon stéréotypée. [...]
[...] La femme est ainsi dépossédée de son propre regard et doit dès lors se nourrir d'images pour exister. Toutefois, il se nourrit mal, car il est vampirisé par des images élaborées par l'imaginaire masculin. Alors, la femme se fait sorcière, mante religieuse, objet sexuel, femme fatale, pin-up, femme-enfant, etc., et perd son essence véritable. Cette série de stéréotypes attribués à la femme tourne autour de deux axes : l'attirance et la répulsion. Elle attirerait de tels sentiments paradoxaux car, nous fiant à l'interprétation psychanalytique, hypothèse retenue par de nombreuses théoriciennes du cinéma, cela proviendrait de la peur de la castration. [...]
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