Société de consommation, contestation, cinéma français, désenchantement de la société, Trente Glorieuses, productivisme
La contestation de la société de consommation est un mouvement né en parallèle avec le nouveau mode de société qui s'offre aux Français. Il s'agit d'identifier ce mouvement dans les œuvres cinématographiques depuis son commencement, c'est-à-dire à partir des années d'après-guerre. Le sujet et la problématique posés ont pour objectif de concéder à la mutation de la société et d'analyser les conséquences du modèle de surconsommation établi par la mondialisation, et dont les effets sont introduits au cinéma par certains réalisateurs soucieux du bien-être de la planète et de celui des Français. Pour développer un tel sujet, il est nécessaire de porter l'analyse sur les méthodes adoptées par les producteurs afin de transmettre des émotions, des sentiments et de provoquer une indignation chez les spectateurs. Il existe différents procédés, mais le rire est le plus présent, car la dérision est la plus encline à attirer l'attention du public. Néanmoins, les œuvres doivent toutes refléter un aspect commun de la société de consommation.
[...] Dans la même trame, il serait possible de nous pencher sur l'étude de la contestation de la société de consommation à travers des œuvres d'un autre domaine artistique comme celui de la peinture, forme d'expression et d'exaltation du ressentiment par excellence. Les artistes qu'il nous serait possible de découvrir ne manquent pas, tant il existe un foisonnement de talents, volontiers provocateurs et délateurs. Ainsi, à Jacques Tati succéderait Andy Warhol ou Dominique Mulhem. Liste des sources utilisées Périodiques : Alternatives économiques, Vers une culture mondiale unique ? [...]
[...] Nous pouvons ainsi retracer leur existence jusqu'à leur désillusion à la vue d'une société déshumanisée et submergée par un nouveau mode de vie et une nouvelle société qui s'est progressivement mise en place dans leur vie. Il s'agit là d'un constat de vie, d'une réflexion sur ce que sont devenus tous les membres de la bande. En effet, ils se posent des questions sur les méfaits des actions qu'ils ont pu accomplir dans leur vie et des conséquences dans leur présent.[13] Conclusion Au cours de ces travaux personnels encadrés, il nous est apparu que la contestation de la société de consommation peut prendre plusieurs formes à travers le regard de l'artiste. [...]
[...] On remarque ainsi l'effet des “Trente Glorieuses qui ont permis une modernisation de la société, une urbanisation, mais dont le productivisme est critiqué pour ses effets sur la société dans son ensemble. En effet, la campagne vivante et traditionnelle disparaît et laisse place à une France moderne et contemporaine dont l'aspect est très critiqué. François Truffaut n'échappe pas à la règle. Il évoque une société urbaine, dans laquelle les habitants qui vivent en centre-ville occupent des appartements vétustes et peu adaptés aux aspirations de confort d'une population qui vit au gré de la croissance économique. [...]
[...] En effet, ils restent coincés dedans sans pouvoir s'en extraire, et ils doivent attendre l'intervention de la bonne pour s'en sortir. Là aussi, Tati utilise le rire pour dénoncer le progrès, qui selon lui ne peut pas remplacer l'homme. Celui-ci se retrouve prisonnier de ses propres inventions et les répercussions sont visibles dans la vie quotidienne. C'est la domination des objets sur l'homme qui est dû à l'action des entreprises productivistes qui envahissent les marchés de produits novateurs.[2] De nombreux problèmes apparaissent dès les Trente Glorieuses. [...]
[...] En quoi la contestation de la société de consommation vue par le cinéma français reflète-t-elle le désenchantement de la société dans son ensemble ? Travaux Personnels Encadrés La consommation La contestation de la société de consommation dans le cinéma français depuis Jacques Tati Introduction à 5 I. La dénonciation du productivisme à Les Trente Glorieuses et ce qui en découle à La dépréciation de la qualité à 13 II. La submersion des individus par les objets à Une production massive et standardisée à Les objets prennent la place des individus à 18 III. [...]
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