Longtemps, le cinéma a été un moment d'évasion, de distraction et d'apprentissage culturel. Pendant deux heures, on se coupait du monde, du bruit, de l'agitation extérieure, pour suivre un film dans une salle noire et silencieuse. En plaçant les cinémas au cœur d'espaces commerciaux voire en transformant les cinémas en zones de loisirs où l'on peut manger, acheter des CD et autres produits, les multiplexes ont métamorphosé le spectateur en consommateur. Le cinéma n'est plus alors un moment de retrait au monde extérieur mais une expérience commerciale intégrée à d'autres actes d'achat liés par une logique de la consommation sans fin.
C' est pourquoi le nouveau millénaire représenta un tournant historique pour les médias qui ont changé plus en six ans que depuis la seconde guerre mondiale. Il annonça un glissement de pouvoir entre les grands médias et les gens de tous les jours, de ceux qui regroupent l'information et les idées à ceux qui veulent les partager. Une véritable guerre culturelle semble désormais s'initier depuis les débuts du world wide web. Le spectateur a désormais la maitrise, ne constituant plus une audience passive et anesthésiée mais de véritables clients, voire acteurs industriels qui choisissent d ‘encenser ou de rejeter les produits culturels proposés face à la pléthore de l'offre artistique mais aussi de format (salle traditionnelle, dvd et bientôt téléphone portable).
[...] Cependant, leur fonctionnement commun est indissociable de trois notions, à savoir la production, la distribution et l'exploitation. Soit, en d'autres termes, une quête inlassable du profit. Elle passe obligatoirement, au début de l'ère des Studios, par le contrôle des salles. Ce que les "Majors" ont bien compris, quand ils imposent leurs conditions d'exploitation. En effet, la programmation des films par les "Little Three et les petits exploitants indépendants, est soumise aux choix des "Big Five". Et en excellents commerçants qu'ils sont, ils se gardent les endroits stratégiques. [...]
[...] Les studios furent aussi contraints de se débarrasser de leurs salles. La vente des réseaux d'exploitation changea la dynamique de production. Et l'arrivée de la télévision, au début des années 1950, porta un coup très sévère à leur monopôle Une industrie qui doit évoluer pour répondre à ses crises L'ère de la chasse aux sorcières En 1947, le monde se scinda en deux. A l'instigation de Josef McCarthy, la commission sur les activités antiaméricaines, ou H.U.A.C., mena alors l'enquête, dès l'année 1947, sur les infiltrations communistes qui pourraient toucher le cinéma américain. [...]
[...] Après des années de croissance autour de le nombre d'entrées dans les cinémas est depuis 2002 en stagnation, voire en régression. Nielsen Entertainment estime que les ventes de tickets en 2005 sont en baisse de par rapport à l'an passé. Aux États-Unis, entre 1980 et 2000, la part des entrées salles dans les recettes des films est passée de à alors que celle des ventes de vidéos (cassettes, DVD), pourtant marginales dans les années 80, s'élève désormais à Néanmoins il convient de noter que les entrées en salle n'ont cessé d'augmenter en volume depuis 1970 entre 1970 et 2004), et ce plus vite que la population En effet, alors que la fréquentation s'est réduite de moitié depuis les années 50, jamais les États-Unis n'ont compté un nombre d'écrans aussi élevé, grâce aux multiplexes. [...]
[...] D'une part la séduction de l'inédit et des révélations originales. De l'autre le plaisir de pouvoir se situer de l'autre côté de l'écran, de ne plus être un simple spectateur en somme et de pouvoir, ne serait-ce qu'un court instant, faire partie de la grande famille des professionnels du cinéma, avec ses stars et sa mythologie si particulière. Rentrer dans les coulisses d'un tournage, montrer, le plus souvent très rapidement d'ailleurs, comment sont réalisés certains plans frappants ou révéler certains aspects des effets spéciaux, contribue de façon assez paradoxale, à accentuer le côté mystérieux, voire quasi magique, du cinéma. [...]
[...] Les petits poissons c'est-à-dire les utilisateurs qui copient un CD protégé ou téléchargent illégalement un fichier et le mettent à disposition, commettent un délit et encourent jusqu'à deux ans d'emprisonnement. En France, selon la loi DADVSI, récemment adoptée par l'Assemblée nationale : en cas de flagrant délit, le téléchargement illégal de musique ou d'un film pour son usage personnel relève de la simple contravention de première classe (38 euros). L'amende est portée à 150 euros en cas de mise à disposition des fichiers incriminés. En Allemagne, le pirate professionnel, qui fait commerce de fichiers illégalement obtenus, encourt jusqu'à cinq ans d'emprisonnement. [...]
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