Ce mémoire se penche sur la principale industrie de production de ces sources, la puissante machine à rêves : Hollywood. Ainsi le thème de ce travail sera axé sur un personnage parmi tant d'autres volontiers représenté dans le cinéma hollywoodien : la figure du président des États-Unis. Ainsi, comment ce personnage charismatique, central du système démocratique américain, est-il abordé par Hollywood ? Existe-il des récurrences dans les thèmes liés à la figure présidentielle, et lesquelles ?
[...] Représentations sociales dans quelques films catastrophe hollywoodiens op.cit. p.47 Production Code Administration : structure à laquelle, dès 1934, tous les films sont soumis: Après plusieurs examens des films à divers stades de leur élaboration, la PCA peut lui octroyer le seal of approval, avec certificat numéroté. Sans cette garantie, aucun film n'a le droit d'être montré et tout contrevenant est passible d'une amende de 25'000 dollars in : BIDAUD, Anne-Marie, Hollywood et le rêve américain: cinéma et idéologie, op.cit., p.80 BARBIER Frédéric et BERTHO LAVENIR Catherine, Histoire des médias de Diderot à Internet, Armand Colin, Paris p.258 AUGROS Joël, L'argent d'Hollywood, L'Harmattan, Paris p.144 GUIDO Laurent, "Regardez-nous sauver le monde! [...]
[...] En effet, dans Thirteen Days, les deux autres acteurs principaux Kevin Costner et Steven Culp bénéficient de maquillages plus rajeunissant que Bruce Greenwood qui lui joue John Fitzgerald Kennedy. On remarque alors que dans l'inconscient collectif, la sagesse rime souvent avec vieillesse. Nous venons d'exposer ici quelques manifestations des liens qui rattachent la figure présidentielle aux valeurs dominantes du pays producteur de ce cinéma. Nous allons dans la partie qui suit, nous intéresser à des questions d'ordre méthodologique, afin de tenter d'élaborer une analyse de nos films, tout en en dégageant les principales expressions idéologiques . [...]
[...] Les arrivants ont tout intérêt à faire preuve de loyauté envers leur nouvelle terre, sous peine de se faire condamner ou expulser. Le bon immigrant est donc celui qui fait directement preuve d'attachement à son pays et d'esprit patriotique. Les grands d'Hollywood n'échappent donc pas à ce schéma, et essayant de faire oublier leurs origines, ils chercheront sans cesse à se faire accepter au groupe social dominant WASP. Ils deviennent même l'incarnation du Rêve américain: le Nouvel Eden leur a donné une seconde chance, véritables self-made-men ils incarnent la preuve en chair et en os des possibilités de cette Terre Promise. [...]
[...] Cette limite, reflet de la société émettrice, évolue évidemment dans le temps. Le cinéma, en tant qu'art populaire et média de masse, intègre et transpose les changements et évolutions de la société qui le produit. La censure, outil normatif, vient illustrer ce statut particulier que revêt le cinéma en tant que produit industriel et produit culturel. Elle illustre en effet les rapports étroits et ambigus entre standardisation et créativité, entre normes sociales, culturelles, esthétiques et morales à la fois. Il faut également s'intéresser à la nature des différents acteurs qui constituent le milieu du cinéma afin de saisir quelles sont les interactions des différentes composante de ce monde. [...]
[...] Il apparaît nécessaire d'analyser le mode de production des films, afin de mettre en évidence les contraintes qui opèrent sur la réalisation filmique. En effet, l'hypothèse émise est que le cadre de production influence directement le contenu des films. Il est donc nécessaire d'analyser les contraintes internes et externes qui pèsent sur la production hollywoodienne. La première contrainte est d'ordre financier. Le cinéma est un art, certes, mais les coûts nécessaires à sa production le font passer du statut d'art, à celui d'industrie. Il faut donc prendre en compte le cadre économique dans lequel s'inscrit la production cinématographique. [...]
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