Tueurs en série au féminin, tueuses en série, criminalité féminine, criminels, violence des hommes
Depuis toute petite, chers lecteurs, je suis passionnée par les romans policiers et les mystères en tous genres. Cela m'a tout naturellement amenée à m'intéresser à la criminologie. Aussi, dans le cadre de cet exposé, je souhaiterais parler de criminels, mais pas n'importe lesquels d'entre eux. En effet, j'aimerais me pencher sur le cas peu médiatisé, mais bien concret des tueuses en séries, les tueurs en série de sexe féminin.
[...] On peut parler de tueuse en série à partir de trois meurtres commis. En général, il s'agit d'une tueuse organisée c'est-à-dire qu'elle planifie ses forfaits de manière consciente en choisissant ses victimes et le lieu de ses crimes. Elle est beaucoup plus difficile à démasquer qu'un homme parce qu'elle assassine de manière plus douce et plus discrète. Pour 90% de tueurs en série, on dénombre environ 10% de tueuses en série tous pays et toutes époques confondus. On observe chez ce genre de personnalités des traits psychologiques récurrents : -elles ont une personnalité fondamentalement asociale c'est-à-dire qu'elles n'ont aucune conscience morale. [...]
[...] III/ Que sait-on de la criminalité féminine? Il y a peu de connaissances en la matière car le sujet n'est pas très étudié. Ce sont surtout les Américains qui se sont intéressés à la question. Pourquoi ce manque de documentation sur la criminalité féminine ? Tout d'abord, c'est un phénomène rare car les femmes criminelles ne représentent que 10 à 13% des assassins arrêtés, jugés et condamnés. Le peu de cas existant n'est pas pris au sérieux car cela est lié au travers de la légende du sexe faible. [...]
[...] Elles agissent dans le but de toucher des assurances-vie ou des héritages. Cependant, certaines d'entre elles peuvent avoir des mobiles particulièrement originaux. En effet, pendant une trentaine d'année aux Etats-Unis, Nannie Doss empoisonna onze personnes de son entourage dont ses quatre maris successifs et lors de son procès, elle avoua le plus naturellement du monde avoir supprimé ces derniers parce qu'ils ne correspondaient pas à l'image du mari idéal véhiculée par les romans d'amour dont elle raffolait. Dans cette typologie, il n'est pas possible de ne pas évoquer le cas, chez nous, en France, de Marie Besnard surnommée l'empoisonneuse de Loudun qui fut accusée du meurtre de onze de ses proches dans les années cinquante. [...]
[...] social Des sociologues avancent l'idée que les femmes, contrairement aux hommes, n'étant ni préparées dans leur éducation ni conditionnées par la société à exprimer leur violence elles sont donc beaucoup moins tentées à passer à l'acte meurtrier. Le débat reste donc ouvert. Chers lecteurs, La criminalité féminine, bien que rare et spécifique, est donc une réalité méritant notre attention. D'ailleurs, peut-être est-ce paradoxal, mais si notre société souvent accusée de machisme reconnaissait et étudiait plus sérieusement cette violence féminine cela constituerait une des plus grandes preuves d'intérêt et de considération que pourrait recevoir le genre féminin. [...]
[...] En effet, j'aimerais me pencher sur le cas peu médiatisé, mais bien concret des tueuses en séries, les tueurs en série de sexe féminin. Aussi, dans un premier temps, nous verrons comment les spécialistes de la question caractérisent les tueuses en série en général. Dans un second temps, nous dégagerons les différentes catégories de tueuses en série. Enfin, nous ferons un état des lieux global des connaissances en matière de criminalité féminine. Qu'est-ce qu'une tueuse en série ? Une tueuse en série est une femme qui, pendant des mois voire des années, tue avec un certain intervalle de temps entre ses crimes. [...]
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