Samuel Benchetrit avait fait une première apparition remarquée dans le monde du cinéma. Son premier film, Janis et John, fut la dernière partition jouée par Marie Trintignant. C'était déjà un film de faux gangsters, une histoire d'individus un peu paumés, maladroits, mais c'était un film haut en couleur, riche et ambitieux. Il signait l'apparition d'un cinéaste prometteur que le public, comme la critique, avait apprécié et dont on attendait beaucoup.
L'attente fut longue. Il s'écoula cinq ans entre la sortie de ce premier film et celle du second. Cinq années marquées par l'écriture. Deux romans et une pièce de théâtre qui contribueront à faire de cet autodidacte du cinéma un auteur apprécié. Une touche de dramaturge que l'on retrouvera d'ailleurs dans J'ai toujours rêvé d'être un gangster, son nouveau film.
[...] Anna Mouglalis, Édouard Baer, Jean Rochefort . pour ne citer qu'eux, incarnent à merveille ces gangsters profondément humains et touchants. Entre Scorcese et Jim Jarmusch Un film de bandits dans lequel on sent foisonner les références, presque comme dans un livre, d'un bout à l'autre des quatre chapitres du film jusqu'à l'épilogue. Un film qu'il a voulu comme un hommage à son cinéma celui de son enfance, celui des Affranchis de Scorcese, mais aussi celui des films italiens des années 1960. [...]
[...] J'ai toujours rêvé d'être un gangster, Samuel Benchetrit Cinq ans après Janis et John Samuel Benchetrit avait fait une première apparition remarquée dans le monde du cinéma. Son premier film, Janis et John, fut la dernière partition jouée par Marie Trintignant. C'était déjà un film de faux gangsters, une histoire d'individus un peu paumés, maladroits, mais c'était un film haut en couleurs, riche et ambitieux. Il signait l'apparition d'un cinéaste prometteur que le public, comme la critique, avait apprécié et dont on attendait beaucoup. [...]
[...] Il a donc cherché ses inspirations un peu partout. Et il en ressort une sorte de melting pot cinématographique, un cahier de brouillon projeté sur grand écran. À l'image de la musique, où les genres se mélangent et se succèdent, sans parfois beaucoup de cohérence à travers les scènes. Amusant et touchant par moments, le dernier film de Samuel Benchetrit n'en est pas moins décevant. Comme ses protagonistes, ce film n'aura pas su (ou pu) se donner les moyens de ses aspirations. Une copie à revoir. [...]
[...] D'Anne Mouglalis à Jean Rochefort, septuagénaire fringant de la vieille école des braqueurs amateurs, à Bouli Laners et Serge Larivière en kidnappeurs belges, ou même Arno et Bashung. Tous, jouent avec sobriété et charme leur partition, et rendent au film un peu de sa grâce. Un cahier de brouillon Mais le talent des acteurs ne masquera pas toutefois qu'avec J'ai toujours rêvé d'être un gangster, Samuel Benchetrit a voulu faire un film à la manière de en s'inspirant des films qui ont marqué sa jeunesse. [...]
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