Gran Torino, distribué par la société de production Warner Bros. Pictures, est un drame populaire grand public américain sorti en 2008, réalisé et produit par Clint Estwood qui tient également le rôle principal. Il connaît un grand succès critique et commercial, engendrant environ 269 millions de dollars à travers le monde pour un coût de production de 35 millions. Son nombre d'entrées en salle aux Etats-Unis approche les 150 000 000 pour environ 3 300 000 spectateurs en France. Ce film marque le retour de Clint Estwood en tant que réalisateur depuis quatre ans et Million Dollars Baby. En ce qui concerne le casting du film, outre Clint Estwood, qui campe le héros, on y trouve également deux jeunes acteurs que sont Bee Vang et Ahney Her.
Bee Vang (né le 4 novembre 1991à Fresnos) est un acteur américain, d'origine hmong. Il joue le rôle de Thao. C'est sa première expérience d'acteur. Il est né en Californie quatre ans après que ses parents ont émigré de Thaïlande où ils étaient réfugiés. Alors qu'il n'avait que 17 ans et aucune expérience en la matière (sauf du théâtre amateur), Bee Vang est sélectionné dans un casting pour Gran Torino: il arrête alors ses études de médecine à l'université du Minessota. Il a étudié le piano, le hautbois, la flûte et la viole.
[...] Kowalski commence à accepter les cadeaux que ses voisins laissent sur son porche et qui sont très souvent des plats préparés qu'il va particulièrement aimer par ailleurs. En outre, la gentillesse incessante de la famille de Thao fait finalement comprendre certaines choses à Walt, sur ses voisins, mais également sur lui-même. Ces gens, réfugiés et victimes d'un passé cruel, ont plus de choses en commun avec Walt que sa propre famille, et ils vont lui révéler certains aspects de son âme qu'il a oublié depuis la guerre comme la Gran Torino qu'il préserve très précieusement dans son garage. [...]
[...] Dans Gran Torino, Clint Eastwood nous offre la description du genre d'hommes qu'il déteste le plus. Un concours de circonstances va le faire rencontrer ces gens, ces niakoués comme il les appelle. Cet homme intolérant va se lier d'amitié avec cette famille et ce jeune chinois jusqu'à le considérer un peu comme son propre fils. Il s'apercevra bientôt qu'il a plus envie de partager avec eux qu'avec ses propres enfants. Gran Torino est un pamphlet contre l'intolérance, le repli sur soi et la discrimination. [...]
[...] Gran Torino est en cohérence certaine avec l'oeuvre générale de Clint Eastwood selon ces journaux, même si, nous allons maintenant le voir, certains voient tout de même quelques marques d'originalité. En effet, Le Monde par exemple remarque tout de même une nuance dans le personnage qu'il a créé ici : «Jamais il n'était allé aussi loin dans la remise en cause de ce personnage qui lui colle à la peau depuis quarante ans ce que confirme Les Inrockuptibles : Au bout de toute une vie et d'une cinquantaine de films en sphinx laconique, Clint se livre comme jamais et encore Telerama : Clint en quasi-bouffon, on n'avait jamais vu ça : une révélation tardive, à presque 80 ans Par ailleurs, soulignons maintenant que seul le journal L'express évoque le succès du film en le définissant tout de même de son plus gros succès d'acteur-réalisateur Gran Torino est un film où les émotions sont présentes pour le héros, mais aussi pour le spectateur quelques-uns de ces auteurs ont été touchés. [...]
[...] On y découvre l'évolution du regard du spectateur sur Kovalsky qui passe du statut de vieux réactionnaire à celui d'homme droit et sensible. Dans un second temps, nous mettrons en lumière et analyserons quelques critiques tirées de différents journaux concernant Gran Torino de Clint Eastwood. Aussi, les articles qui nous concerneront seront ceux de L'express, Le monde, Libération, Les inrockuptibles, Telerama ainsi que La croix. Tous se veulent catégorisés comme adoptant une critique dite cultivée Tout d'abord, il est à remarquer que chacun d'entre eux souligne la cohérence de Gran Torino avec l'oeuvre globale de Clint Eastwood. [...]
[...] Il devient populaire grâce à Sergio Leone et sa trilogie Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus et le Bon, la brute et le truand. En 1969, il est enfin reconnu à Hollywood avec Where Eagles Dare (Quand les aigles attaquent). Cette reconnaissance lui permet, en 1971 de réaliser son premier film : Play Misty for Me (Un frisson dans la nuit). En 1982, Honkytonk Man marque un changement dans sa carrière : Eastwood devient un réalisateur à part entière, il abandonne peu à peu son rôle d'acteur pour ne plus jouer que dans les films qu'il réalise. [...]
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