Dans les années 30, une troupe de music-hall parcourt l'Italie afin d'amuser un peu les gens. Le spectacle est sifflé par le public et ne rapporte guère d'argent. Checco, le patron de la tournée, est sans sous et vit aux crochets de sa compagne Mélina. Un jour, Checco donne sa chance à Liliana, une jeune danseuse folle de music-hall rencontrée dans un train. Le spectacle connait de suite un grand succès grâce aux courbes attirantes et à la voix de la jeune fille. Checco tombe sous le charme de sa prodige et veut monter une super-revue à Rome avec elle en tête d'affiche. Il échoue et sa revue ne verra jamais le jour. Liliana quant à elle décide de partir avec un imprésario moins « minable ». Checco, déçu, mais toujours sur pied, reprendra ses petites tournées avec Melina à ses côtés.
[...] Le spectacle connait de suite un grand succès grâce aux courbes attirantes et à la voix de la jeune fille. Checco tombe sous le charme de sa prodige et veut monter une super-revue à Rome avec elle en tête d'affiche. Il échoue et sa revue ne verra jamais le jour. Liliana quant à elle décide de partir avec un imprésario moins minable Checco, déçu, mais toujours sur pied, reprendra ses petites tournées avec Melina à ses cotés. CONCEPTS : 1. [...]
[...] Cinéma cultivé ANALYSE DU FILM : Les feux du music-hall est l'un des premiers films de Fellini et nous montre bien que le cinéma Italien est dans une période de transition. Fellini est dans une phase d'apprentissage et commence à construire son œuvre à partir de ce petit chef-d'œuvre. Le cinéma de la Nouvelle vague sera très proche du cinéma Italien mais deux différences notables sont remarquables. Les réalisateurs Italien sont déjà connus du public. Le premier élément remarquable par rapport au néo-réalisme Italien est le changement complet dans la thématique. [...]
[...] Au niveau des codes cinématographiques, pas de gros chamboulements. Le montage est tout ce qu'il y a de plus classique et ne perturbe guère le spectateur. Au niveau des personnages, on peut observer que le jeu de ceux-ci change énormément par rapport au néo-réalisme. Ses personnages sont très exagérés et hauts en couleur. Il n'est plus question de personnages sans espoir comme dans par exemple le Voleur de Bicyclette ou le héros doit absolument retrouver une bicyclette pour travailler et survivre. [...]
[...] Les Saltimbanques seront beaucoup utilisés par Fellini dans d'autres films et nous montre bien sa passion pour eux. Par exemple, il nous parlera d'un Orchestre dans Répétition d'orchestre en 1978. On sent aussi un goût prononcé pour le grotesque. Bon nombre de scènes sont particulièrement risibles tel le diner de la troupe chez un homme. Cette scène nous montre la troupe affamée ou les hommes mangent comme des goinfres tandis que les femmes essayent de garder un peu de manières. [...]
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