Jeff Jeffries, est un photographe professionnel. Suite à une blessure à la jambe, il est contraint de rester chez lui sans bouger. Un étrange passe-temps lui permet de s'occuper l'esprit : observer ses voisins. En effet, sa fenêtre donne sur une grande cour remplie d'animation. Petit à petit il apprend à bien les connaître et n'arrive pas à ne pas regarder ce qu'il se passe. Il remarque un couple avec un comportement assez étrange. Une nuit, il entend le cri d'une femme venant de l'appartement du couple.
[...] Fenêtre sur cour est un grand film mis en valeur non pas par la qualité de l'histoire, mais bien par la réalisation d'HITCHOCK. Les personnages sont bien souvent vides, sommaires et très stéréotypés. Ses personnages sont des rouages de la machine du film. Le montage est très bien utilisé dans ses films. Tout passe par le regard du personnage ici. L'utilisation beaucoup de champs, contre champ est très abondante. On voit ce que le personnage regarde et nous permet de nous mettre à sa place. [...]
[...] Le spectateur devient un voyeur et prend plaisir à observer. HITCHCOCK aime faire naitre le désir chez le spectateur. On remarque que les histoires qui nous sont racontées sont faites pour nous plaire. Selon lui, les spectateurs sont un peu comme du bétail que l'on dirige à sa guise. Il arrive à nous manipuler pour rentrer complètement dans le récit. On se prend vraiment au jeu de savoir si l'homme en face de chez Jeff est coupable. Il y a un contact entre le spectateur et la mise en scène. [...]
[...] Elle se fera embarquer par la police et ne le dénoncera pas de suite. L'homme sait que Jeff l'observe et se rend chez lui pour en découdre. La police arrivera à temps pour le sauver et la culpabilité sera démontrée. CONCEPTS : 1. Importance du récit 2. Direction du spectateur 3. Suspense 4. Montage champ, contre-champ, sauvetage in extrémiste 5. Voyeurisme 6. Registre de la loi 7. McGuffin 8. Figure de l'homme castré 9. La chute ANALYSE DU FILM : Premièrement, dans les films d'HITCHCOCK, le récit passe avant l'histoire. [...]
[...] En effet, sa fenêtre donne sur une grande cour remplie d'animation. Petit à petit il apprend à bien les connaître et n'arrive pas à ne pas regarder ce qu'il se passe. Il remarque un couple avec un comportement assez étrange. Une nuit, il entend le cri d'une femme venant de l'appartement du couple. Le soir même, l'homme fera plusieurs va et viens très étrange. Jeff pense que l'homme a tué sa femme et qu'il tente de la cacher. La femme ne donne plus de signe de vie et l'homme devient très suspect. [...]
[...] Cet objet est très important pour les personnages. Ici on pourrait dire qu'il s'agit de la bague de la femme morte. La bague en elle-même n'est pas très utile, mais pour les personnages il s'agit de la preuve de la culpabilité de l'homme. Cette bague n'a changé rien, mais tout ce qui va venir après se construit dessus. Pour finir, la castration symbolique est visible. Jeff est un personnage avec une bonne condition physique en temps normal étant donné qu'il voyage dans le monde. [...]
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