Un homme sort du restaurant repu et ivre, il commence à marcher, mais titube et sa vision est trouble. Enfin rentré chez lui, il s'endort d'un sommeil plein de rêves. D'un coup, le lit prend vie, et commence à tournoyer dans tous les sens pour finir par sortir par la fenêtre. Il s'agit d'un court métrage accompagné de musique, d'une durée de 9 minutes. Il met en avant le cauchemar d'un homme ayant abusé de la nourriture et d'alcool. Pour que nous comprenions le pourquoi de ce cauchemar, Porter procède au début du film à une mise en situation.
[...] L'homme se réveille et s'aperçoit qu'il survole la ville, d'abord ravi il s'amuse puis il tombe. Grâce au ciel, sa chemise de nuit se coince dans une girouette postée au sommet d'une église mais d'un coup son pyjama se déchire entraînant sa chute. Défonçant le plafond de sa chambre, il se retrouve au pied du lit et une seconde plus tard, la chambre a retrouvé son aspect du début, l'homme se réveille angoissé par le cauchemar qu'il vient de vivre. [...]
[...] Slip screen, écran divisé 10. Mise en situation Analyse du film Il s'agit d'un court métrage accompagné de musique, d'une durée de 9 minutes. Il met en avant le cauchemar d'un homme ayant abusé de la nourriture et d'alcool. Pour que nous comprenions le pourquoi de ce cauchemar, Porter procède au début du film à une mise en situation. Pendant une minute, il nous montre avec quelle avidité l'homme mange et boit. Conséquence l'homme est ivre et vacille de tous les côtés. [...]
[...] "The dream of a Rarebit Fiend", E. S. Porter (1906) TITRE DU FILM: The dream of a Rarebit Fiend REALISATEUR : Edwin S. Porter ANNEE : 1906 GENRE/ECOLE/MOUVEMENT : Fiche technique FIRME DE PRODUCTION: Edison Manufacturing Co PRODUCTEUR : Edwin S. Porter SCENARIO/DIALOGUES : . ADAPTATION D'APRES : D'après une bande de journal dessinée de McCay DIRECTEUR PHOTO : . MUSIQUE : Edison recording INTERPRETATION : . AUTRES INFORMATIONS PARTICULIERES EVENTUELLES : Durée du film 9 minutes Bref resumé du film Ouverture du film sur un homme en train de se restaurer et de boire du vin. [...]
[...] Ces deux plans sont superposés grossièrement de sorte qu'on voit et ressente le monde comme si on était ivre. Bien que le récit soit construit de manière linéaire (début, milieu, fin) il comporte des problèmes de temporalité. Notamment lors de sa chute l'homme disparait dans le hors champs et on voit la girouette tournée seule pendant 5 secondes, puis changement de plan on revoit la chute mais de plus loin. A part ce petit souci, on peut considérer ce film comme fermé, bouclé on ne peut pas enlever une scène sans porter préjudice à la narration. [...]
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