Le Cuirassé Potemkine - Eisenstein, 3 pages
Résumé : En 1905, la révolution éclate à bord du cuirassé Potemkine qui mouille à Odessa à cause de la nourriture avarié qu'on leur sert. Le capitaine décide de faire fusiller les chefs de la mutinerie mais la garde, et bientôt toute la ville d'Odessa, prennent part à la cause des matelots. Le gouvernement envoie l'armée pour calmer la ville et envoie un escadre pour détruire le cuirassé, cependant l'escadre rejoindra le côté du Potemkine.
[...] Résumé : En 1905, la révolution éclate à bord du cuirassé Potemkine qui mouille à Odessa à cause de la nourriture avarié qu'on leur sert. Le capitaine décide de faire fusiller les chefs de la mutinerie mais la garde, et bientôt toute la ville d'Odessa, prennent part à la cause des matelots. Le gouvernement envoie l'armée pour calmer la ville et envoie un escadre pour détruire le cuirassé, cependant l'escadre rejoindra le côté du Potemkine. A l'origine, la mutinerie sur le cuirassé Potemkine ne prenait qu'une petite place dans mon film que je voulais dédier cœur et âme à l'année 1905, année de la révolution. [...]
[...] Le peuple dans sa grande majorité ne peut pas y accéder. Par contre, cet art nouveau qu'est le cinéma auquel j'ai tout de suite ouvert les bras peut être diffusé et rediffusé à volonté et dans de grandes et nombreuses salles. Le message que je veux faire passer pourra alors être transmis à tous. Comme vous pouvez le voir sur mon scénario, mon ancien travail qui me tenait à cœur, reste encore très présent. Mon film est divisé en 5 parties distinctes comme le serait une pièce de théâtre en cinq actes : Partie I Des hommes et des vers : en rade d'Odessa, à bord du cuirassé, où règne la discipline la plus rigide, trente matelots refusent de manger une viande avariée servie au repas. [...]
[...] Le peuple, lui, doit être mis en avant ! J'ai aussi rajouté un effet robotique à mes soldats, on ne les voit jamais, pour qu'ils perdent toute humanité et que le décalage avec la foule soit d'autant plus fort. C'est ainsi que, comme le poète Maïakovski, j'écris à la gloire du peuple pour le peuple. Le cinéma est un art nouveau et par conséquent le fait qu'il soit révolutionnaire est inéluctable. Pour renforcer l'idée que je fais ce film est pour le peuple, j'ai décidé de n'engager que des acteurs inconnus du grand public. [...]
[...] L'escadre amirale arrive ; après un moment de suspense, elle laisse passer le Potemkine qui file vers la haute mer. A travers ce découpage, on ressent bien l'influence que la tragédie antique a sur moi. Le fait de l'adapter au cinéma ne la rend pas moins poignante et permet de la transmette plus facilement au peuple. Tout ce que j'ai fait jusqu'à présent est dédié à mon amour pour mon peuple. J'ai accentué ce détail par, encore, un autre élément. [...]
[...] Mon film a eu un énorme succès à sa sortie en salle. J'ai cru à plusieurs reprises que je n'arriverais jamais à le rendre à temps mais la volonté, au plus profond de moi, de faire ressentir au peuple un sentiment de fraternité et de rage était tel que j'y ai mis tout mon corps et j'ai réussis. En parti, grâce aux sacrifices des habitants d'Odessa et à la mutinerie du Prince Potemkine de Tauride la révolution de 1917 pu exister. [...]
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