New york john cassavetes gloria film
Gloria, une ancienne call girl, se voit confier un petit garçon, Phil, dont la famille vient d'être éliminée par la mafia. Pourchassée, elle fuit alors à travers New York avec l'enfant…
Avec Gloria, John Cassavetes fait son retour à New York, une ville qu'il avait grandement déserté depuis son installation à Los Angeles. Le film commence par des plans aériens de « Big Apple » à couper le souffle. La caméra plane comme un aigle sur le pont de Brooklyn ainsi que les tours jumelles encore debout… Mais rapidement, on assiste à une sortie de bus jusqu'à une entrée dans un immeuble extrêmement angoissante. On devine alors la proie. Une jolie portoricaine rentre chez elle. L'ambiance devient poisseuse et inquiétante. Le mari s'agite, sue et panique. Il faut partir, mettre les gosses à l'abri. Mais il est trop tard, ils sont déjà en bas. Le père a fauté. Il a donné des noms. Maintenant, toute sa famille doit payer. Le petit Phil a juste le temps de se réfugier chez sa voisine, Gloria…
[...] Le film commence par des plans aériens de Big Apple à couper le souffle. La caméra plane comme un aigle sur le pont de Brooklyn ainsi que les tours jumelles encore debout Mais rapidement, on assiste à une sortie de bus jusqu'à une entrée dans un immeuble extrêmement angoissante. On devine alors la proie. Une jolie portoricaine rentre chez elle. L'ambiance devient poisseuse et inquiétante. Le mari s'agite, sue et panique. Il faut partir, mettre les gosses à l'abri. Mais il est trop tard, ils sont déjà en bas. [...]
[...] Version noire du Kid de Chaplin, Gloria y décrit la rencontre bouleversante d'une abandonnée et d'un orphelin. Cette oeuvre est le fruit d'une véritable collision entre exigences et libertés cinématographiques. Cassavetes évite les pièges des conventions du polar et accorde énormément d'importance au scénario. Gloria est une oeuvre déchirante sur les sentiments ou leur absence, magnifiée par une fin poignante ; certes légèrement lourde de part son happy end, l'utilisation du ralenti et des musiques lacrymales mais qui s'assume, où le cinéaste livre un émouvant discours sur l'amour ; choix irréversible, à la fois source de vie et de danger. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture