Roderick Usher, soucieux de la santé de sa femme, fait appel à un médecin. La maison, se situant dans un marécage sombre et éloigné de tout, possède une atmosphère lourde et remplie de mystères. Le médecin arrive et trouve Roderick s'adonnant à la peinture d'un portrait de sa femme. Celle-ci, de plus en plus pâle, semble perdre le restant de son énergie plus le tableau prend forme. Un jour, elle s'effondre et sera enterrée dans la crypte du parc. Roderick sombre dans la folie, car il est persuadé qu'elle n'est qu'endormie et pas décédée. Lors d'un violent orage, elle sortira de la crypte pour rejoindre son mari. Le château sera complètement détruit par la tempête.
[...] Mobilité de la caméra Gros plan ANALYSE DU FILM : La chute de la maison Usher de Jean EPSTEIN s'inscrit bien dans les films de la première avant-garde française. Comme nous l'avons vu au cours, les réalisateurs tels que Marcel l'HERBIER, Germaine DULAC, Louis DELLUC ont une vision du cinéma qui change pour l'époque. En effet ils pensent le cinéma non plus comme une invention faite à faire maximum d'argent, mais bien le cinéma comme art à part possédant ses propres codes spécifiques. [...]
[...] Le médecin arrive et trouve Roderick s'adonnant à la peinture d'un portrait de sa femme. Celle-ci, de plus en plus pâle, semble perdre le restant de son énergie plus le tableau prend forme. Un jour, elle s'effondre et sera enterrée dans la crypte du parc. Roderick sombre dans la folie, car il est persuadé qu'elle n'est qu'endormie et pas décédée. Lors d'un violent orage, elle sortira de la crypte pour rejoindre son mari. Le château sera complètement détruit par la tempête. CONCEPTS : 1. Impressionnisme 2. Montage 3. [...]
[...] Jean EPSTEIN utilise aussi des procédés jouant sur la vitesse de l'image. Les ralentis et les accélérés sont là pour nous donner une vision d'image mentale. Il nous montre aussi son intérêt pour les sens par l'utilisation de flou caractérisant l'état du personnage. Enfin, on peut remarquer un changement au niveau du montage. Le raccord des plans est beaucoup plus dynamique, rapide. Ce rythme visuel est caractérisé par une alternance de scène lente et d'autres beaucoup plus rapides, voire même accélérées, le tout restant néanmoins harmonique. [...]
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