Il s'agit d'un court métrage muet accompagné de musique et de cartons, d'une durée de 16 minutes. Le scénario a été rédigé en six jours, à l'aide du procédé d'écriture automatique. Au départ on a deux scènes qui proviennent d'un rêve de Dali (la main avec un trou et les fourmis) et de Buñuel (l'œil coupé), ensuite l'un lançait une idée, une image et l'autre avait trois secondes pour dire oui ou non. Ce procédé, surréaliste, permettait d'éviter toute rationalité.
Ce film n'a pas de fil conducteur logique, il n'y a pas, à proprement parlé, de début, de milieu et de fin. Ce récit ne raconte pas une histoire, mais plutôt une succession de scènes montées les unes après les autres. Même les cartons qui, d'ordinaire, sont là pour nous aider nous confondent encore plus.
[...] "Un chien andalou", Luis Buñuel (1929) TITRE DU FILM : Un chien Andalou REALISATEUR : Luis Buñuel, ANNEE : 1929 GENRE/ECOLE/MOUVEMENT : Surréaliste Fiche technique FIRME DE PRODUCTION : . PRODUCTEUR : Luis Buñuel SCENARIO/DIALOGUES : Luis Buñuel et Salvador Dali ADAPTATION D'APRES : Un rêve de Dali et de Buñuel DIRECTEUR PHOTO : Albert Duverger et Jimmy Berliet MUSIQUE : Richard Wagner et tango argentin INTERPRETATION : - Pierre Batcheff : L'homme - Simone Mareuil : La fille Autres informations particulieres eventuelles C'est sa mère qui a donné l'argent à Buñuel pour qu'il réalise le film. [...]
[...] Ces gros plans vont faire en sorte de nous marquer. D'autres sont des symboles de la vie de Dali. Pour les comprendre il faut le connaître un peu[1]. Les fourmis sont pour lui une représentation de la putréfaction et de la décomposition, elles figurent dans nombre de ses œuvres, et le piano représente l'avènement de l'art au service des bourgeois, l'oursin représente la force avec ces épines. Et l'âne c'est parce que Buñuel en avait peur. Le film ne suit aucun type de montage, car il n'y a aucune rationalité et chronologie. [...]
[...] Le fondu est aussi utilisé comme raccord. Le 1er plan s'efface progressivement en même temps que le 2e apparaît. Lors de la vision du film, chercher une explication ne sert à rien, il faut juste se laisser entraîner et laisser l'assemblage des images faire travailler notre inconscient. Personnage torturé, on lui a donné le nom de son frère aîné, décédé avant sa naissance, ainsi il n'a jamais été considéré comme être à part entière mais plutôt comme un substitut du mort, c'est ce désir d'être aimé pour lui qui nous donne la scène de la mort du double de l'homme dans le film. [...]
[...] Ici la caméra est mobile, elle bouge. Elle suit les personnages à l'aide de travelling avant, arrière et latéral. Comme l'homme sur son vélo, ou la femme qui sort de sa chambre pour aller dans la rue. On a également des changements au niveau des prises de vue, la scène du rassemblement dans la rue est prise de haut. Ce qui nous donne l'impression de revoir la forme d'un œil, les spectateurs forment le contour et la jeune femme au milieu la pupille. [...]
[...] Le flou 8. La surimpression 9. Ouverture et fermeture de l'iris 10. Fondu Analyse du film Il s'agit d'un court métrage muet accompagné de musique et de cartons, d'une durée de 16 minutes. Le scénario a été rédigé en six jours, à l'aide du procédé d'écriture automatique. Au départ on a deux scènes qui proviennent d'un rêve de Dali (la main avec un trou et les fourmis) et de Buñuel (l'œil coupé), ensuite l'un lançait une idée, une image et l'autre avait trois secondes pour dire oui ou non. [...]
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