Elémenté de biographie; le personnage de Charlot; les caractéristiques de ses films; l'art de Charlie Chaplin; l'oeuvre "Le Dictateur".
Né à Londres le 16 Avril 1889, dans East Lane à Walworth, Londres, au milieu d'une famille d'artistes de music-hall (son père, Charles, était un "comique excentrique" et sa mère, Hannah Hill, était actrice d'opérettes) l'enfance de Charles Spencer ne fut pas des plus tranquilles. Alors que Charles Sr, ne trouvant plus d'engagements, sombre dans l'alcoolisme avant d'abandonner le foyer (et de mourir clochard en 1896), sa mère perd peu à peu sa voix et doit renoncer à son métier. Il doit très vite gagner de l'argent et tente sa chance sur les planches.
Engagé à l'âge de 9 ans dans la troupe Eight Lancashies' Lads, il met la première fois les pieds aux Etats Unis en 1910 pour un séjour d'un an avec la troupe Fred Karno, spécialisé dans la pantomime. Deux ans plus tard, il est engagé par Mack Sennett pour la Keystone.
C'est en Janvier 1914 qu'il tourne son premier film Making a living sous la direction de Henri Lehrman. Il tournera cette année-là près de 35 films (n'excédant pas une bobine), dont 23 dirigé par lui-même. En parallèle au succès des films où apparaît un personnage de clochard qu'il a créé, son salaire connaît une croissance exponentielle (150 $ /semaine à la Keystone, 1250 $ /semaine en 1915 chez Essanay pour atteindre 10000 $ /semaine l'année suivante chez Mutual).
[...] En 1956 et 1959, Oona donne à Charlie Chaplin deux autres filles puis un autre fils en 1962. En 1965, le demi-frère aîné de Charlie meurt suivi en 1968 du premier fils de Charlie. En 1972, alors qu'il a 83 ans, Charlie Chaplin va aux États-Unis pour recevoir un Oscar d'honneur à Hollywood puis il reçoit le Lion D'or au Festival du film de Venise. Trois ans plus tard, il est fait chevalier par la reine Elisabeth II. Il meurt le 25 décembre 1977, dans son sommeil, à l'âge de 88 ans. [...]
[...] Charlie Chaplin : le génie du cinéma muet (1889-1977) Biographie. Né à Londres le 16 Avril 1889, dans East Lane à Walworth, Londres, au milieu d'une famille d'artistes de music-hall (son père, Charles, était un "comique excentrique" et sa mère, Hannah Hill, était actrice d'opérettes) l'enfance de Charles Spencer ne fut pas des plus tranquilles. Alors que Charles Sr, ne trouvant plus d'engagements, sombre dans l'alcoolisme avant d'abandonner le foyer (et de mourir clochard en 1896), sa mère perd peu à peu sa voix et doit renoncer à son métier. [...]
[...] L'art de Charlie Chaplin : Chaplin est un acrobate, un mime, un danseur, un comédien hors paire. Son art, essentiellement visuel, se passe totalement de la parole et des sous- titres. Il dira : Les Talkies (films parlants) vous pouvez dire que je les déteste ! Ils viennent gâcher l'art le plus ancien du monde, l'art de la pantomime. Ils anéantissent la grande beauté du silence Je ne crois pas que ma voix puisse ajouter à l'une de mes comédies. [...]
[...] Mais, ce chant est lui même une sorte de pantomime. Les paroles de la chanson n'appartiennent à aucune langue ; ce sont des jeux verbaux dont la puissance évocatrice est aussi efficace que les mimiques gestuelles du grand comédien. Chaque geste, chaque battement de paupière, chaque cabriole à une signification, s'intègre dans un développement rigoureux. Chaplin veut tout à la fois, faire rire, émouvoir et faire penser. Il y parvient à un génie que nul n'a jamais égalé, grâce en particulier, à son prodigieux talent d'acteur-danseur sur des morceaux célèbres comme le ballet avec les machines dans Modern Times, est une anthologie. [...]
[...] Malgré de multiples tracas (procès en reconnaissance de paternité, qu'il perdra en dépit de toutes les expertises en sa faveur, convocation devant la commission des activités anti-américaines . ) il milite pour l'ouverture d'un second front en Europe : "La Russie se bat dos au mur. Hitler a pris bien des risques. Le plus grand, c'est la campagne de Russie. Que Dieu l'assiste s'il ne parvient pas à franchir le Caucase cet été. Que Dieu l'assiste s'il doit passer un autre hiver devant Moscou. Ses chances sont précaires, mais il a pris ce risque. Si Hitler peut prendre des risques, pourquoi pas nous ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture