Matsumoto et sawako forment un couple heureux et épanoui. A cause de la pression de ses parents, Matsumoto doit rompre avec Sawako et se marier avec une riche héritière pour assurer son avenir. Sawako apprenant la nouvelle fait une tentative de suicide. Sawako n'a plus aucun souvenir de son passé et même de son bien aimé. Matsumoto quitte son mariage pour la retrouver et tous deux forment un couple de mendiants attachés par une corde rouge. Dés que Sawako commence à retrouver la mémoire, les deux amants meurent.
[...] Les vêtements que portent les amants dans cette séquence sont apparus soudainement sur un étendoir, un autre plan de cet étendoir montre les poupées Bunraku pendues sur l'étendoir portant ces mêmes vêtements. ( 1.35 .07) Temps-Cadrage : On ne voit pas les deux amants tomber, mais c'est sous entendus. Car on les voit avant leur chute fatale et après : mort. Différents plans s'enchainent durant cette action. Le réalisateur s'inspire des marionnettes traditionnelles pour ce film, ces marionnettes sont les personnages de Matsumoto et Sawako dans le film. Celles-ci sont manipulées par des marionnettistes sauf au moment de la mort des protagonistes où ils sont autonomes, deux poupées gesticulantes seules. [...]
[...] Analyse de la mort du personnage principal dans dolls de takeshi kitano (2003) Matsumoto et sawako forment un couple heureux et épanoui, à cause de la pression de ses parents Matsumoto doit rompre avec Sawako et se marier avec une riche héritière pour assurer son avenir, Sawako apprenant la nouvelle fait une tentative de suicide. Sawako n'a plus aucun souvenir de son passé et même de son bien aimé. Matsumoto quitte son mariage pour la retrouver et tous deux forment un couple de mendiants attaché par une corde rouge. [...]
[...] Les deux amants sont attachés par une corde rouge qui les relit. La corde rouge est le symbole de leur amour, symbole japonais provenant d'un mythe disant que les âmes sœurs sont reliées d'un fil rouge invisible, montrant ainsi leur union et leur fidélité. Mastumoto et Sawako restent pendus à un arbre sur une falaise grâce à la corde qui les empêche de tomber plus bas. La mort des protagonistes et enjolivée, sublimée par la beauté du décor et des symboles. [...]
[...] Le suicide est un acte condamné par la religion (ils iront en enfer). Le suicide en occident connotation la perturbation mentale, le coté déséquilibré d'une personne qui la pousse à la mort : donc au silence. Or, ici dans ce film comme en Asie le suicide met en évidence le côté lucide et libre du geste en tant qu'affirmation ou réalisation de soi Les symboles ici, au service de la mort des protagonistes sont une sorte d'explication de leur geste, de mieux comprendre et d'une certaine façon approuver leur geste qui en occident choquerait la majorité. [...]
[...] La falaise est enneigée, ils sont les seuls dans ce décor d'hiver. Autour, des collines, des sapins. Le soleil se lève au loin. Comme le symbole d'un nouvel avenir pour eux. Un changement pour eux qui ont connu la misère et la violence de leur amour impossible. De par sa couleur, la neige est symbole de la pureté. Elle est aussi caractéristique de l'hiver, donc d'une fin de cycle. En ce sens, elle annonce une phase de mort renaissance. Les différents plans, et l'organisation de l'espace étayent cette hypothèse : Au premier plan la falaise avec les deux amants pendus à l'arbre, au deuxième plan, un espace vide enneigé et au troisième plan le soleil qui se lève. [...]
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