Le film est en quelques sortes une continuité car il est hors normes, comme la totalité de l'œuvre de Stanley Kubrick, qualifiée de «tous genres». De plus, les films de Kubrick ont toujours des thèmes ronflants et bouleversants, tels que la guerre, l'espace et le dysfonctionnement de l'être humain. Dans Full metal jacket, le thème traité est la guerre, causant la perte de conscience des hommes durant celle au Vietnam. Un thème qui démontre encore une fois l'audace du réalisateur. De plus, nous pouvons faire un parallèle avec A Clockwork Orange, où le héro du film, supérieur intellectuellement, doit lutter entre le bien et la mal dans un monde en guerre. Cependant, il y a également une forme de rupture. En ce sens, si nous comparons le film à d'autres œuvres de Kubrick, comme par exemple à Dr. Falamour, ou même aux trois autres films de guerre de Kubrick, il est facile de constater qu'il n'a pas voulu, pour Full metal jacket, faire un film antimilitariste ou parodique mais plutôt un vrai film de guerre, mettant l'emphase sur la vérité du documentaire, refusant même le son Dolby et optant pour un grain de pellicule particulier utilisé pour l'actualité.
[...] Il porte des lunettes et il est très grand. Sergent Hartman (R. Lee Ermey): Il est un homme très peu sensible, cru, obscène et méchant. Il ne se gêne décidément pas pour dire ce qu'il a à dire, de façon la plus autoritaire possible. Il a une cinquantaine d'années, est chauve et porte toujours un chapeau. Relation entre les personnages : Le lieutenant Hartman est pour tous les soldats un exemple, un modèle, même s'il les persécute, les insulte et les menace sans arrêt. [...]
[...] Plus tard soldats ainsi que Cowboy sont tués par un tireur isolé, qui s'avère finalement être une jeune femme, tirée sans pitié par Rafter Man, et achevée par Guignol. Le film conclut avec une marche des soldats de la marine, où Guignol affirme vivre dans un monde de merde, heureux d'être vivant, et sans peur. Regard sur le monde diégétique Les personnages principaux (description) Soldat Guignol (Matthew Modine) : Il est le plus audacieux du groupe, c'est le seul qui ose répondre au Lieutenant Hartman. Il est très brillant et «leader». Physiquement, il est grand, mince, athlétique et ses cheveux sont blonds. [...]
[...] Pyle (Baleine) R. Lee Ermey Gny. Sgt. Hartman Dorian Harewood Eightball (Blackboule) Kevyn Major Howard Rafterman Arliss Howard Pvt. Cowboy Ed O'Ross Lt. Touchdown John Terry Lt. Lockhart Kieron Jecchinis Crazy Earl Kirk Taylor Payback Tim Colceri Doorgunner Jon Stafford Doc Jay Bruce Boa Poge colonel Ian Tyler Lt. Cleves Place du film dans l'ensemble de l'œuvre du cinéaste : Le film est en quelque sorte une continuité car il est hors normes, comme la totalité de l'œuvre de Stanley Kubrick, qualifiée de «tous genres». [...]
[...] Je crois que Full metal jacket est un puissant film anti-guerre et pacifique. En effet, même si ce n'est pas un de ces films qui prônent la paix et la non-violence, au contraire, c'est beaucoup plus subtil, il nous expose à cette violence et ces actes inhumains, ce qui est selon moi, beaucoup plus puissant et moralisateur. Résumé : 1ère partie (Le camp d'entrainement militaire) En 1967, aux États-Unis, de jeunes recrues américaines suivent un camp d'entrainement militaire d'une durée de 8 semaines avant de partir pour le Vietnam. [...]
[...] Milieu social : La classe sociale la plus présente dans Full metal jacket est la classe moyenne, car les soldats ne sont ni pauvres, ni bourgeois. Toutefois, ce qui est intéressant, c'est qu'il y a une nette ségrégation sociale entre les Sergents, les Lieutenants et les Soldats. Cette ségrégation est une caractéristique typique de l'armée américaine, encore actuelle, et c'est un élément très important du film. Pas seulement en ce qui à trait l'argent, mais aussi les conditions et les statuts sociaux. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture