West side story est un film musical américain de Jerome Robbins et Robert Wise, datant de 1961. L'histoire, inspirée du Roméo et Juliette de William Shakespeare, voit s'affronter dans les années 1950, deux gangs de rue rivaux : les Jets (américains d'origine polonaise) et les Sharks (immigrés d'origine portoricaine).
L'extrait débute à l'apparition d'un membre des Jets, après les plans sur la ville, et se termine lorsque les Sharks se retirent après l'apparition de la police. Nous allons observer ce qui se passe dans l'introduction du film, où nous sont présentées les deux bandes, en les considérant d'abord en tant que bande puis en tant qu'individu et ainsi, observer leurs comportements selon les différentes situations.
De l'analyse de ces comportements, nous pourrons en déduire un comportement social général qui viendra répondre à un questionnement sur la place des choix que tout un chacun peut prendre de manière consciente ou non.
[...] Aucun des membres n'ira taper des mains ou sur un objet pour marquer le rythme par exemple. Chaque membre, pour montrer son appartenance à ce groupe, claquera des doigts, car ce qui marque l'appartenance n'est pas de battre le rythme, mais bel et bien le geste de claquer des doigts. De même, les Sharks, bien que pourtant physiquement différents des Jets, utilisent les mêmes codes de regroupement. Un peu plus loin dans l'extrait[2], lorsque l'homme à la chemise rouge est rejoint par deux acolytes, le ralliement se fait au rythme de claquements de doigts, montré clairement par un plan en travelling filé sur la droite sur les mains. [...]
[...] L'escalade de violence vient du seul fait de ce croc-en-jambe. C'est ce que voit le spectateur et c'est ce qui lui paraît normal : l'un se fait attaquer donc l'autre se venge en conséquence, et les coups s'échangent dans une violence croissante. De plus, l'effet de bande n'est que contagion : si tu te permets d'attaquer l'un des miens, alors je me permets de t'attaquer en retour. Mais si cette bagarre semble inévitable au vu de ce mécanisme, ce premier geste physique semble tout autant inévitable par le même mécanisme. [...]
[...] Alors qu'un des Jets s'est fait lynché par les Sharks, le leader des Jets ne rend pas ses rivaux coupables, mais insinue que la police le serait et aurait commis la violence à l'encontre du jeune homme victime. En d'autres termes, il prend la défense des Sharks. Aussi, le leader des Sharks n'hésite pas à provoquer la police en se moquant de l'inspecteur, ce qui amuse et fait rire les Jets. Nous constatons donc une entente entre les deux groupes qui se lient contre la police. [...]
[...] Analyse du film : West Side Story Analyse sociologique Jean-Baptiste FEUILLIE West side story est un film musical américain de Jerome Robbins et Robert Wise, datant de 1961. L'histoire, inspirée du Roméo et Juliette de William Shakespeare, voit s'affronter dans les années 1950, deux gangs de rue rivaux : les Jets (américains d'origine polonaise) et les Sharks (immigrés d'origine portoricaine). L'extrait débute à l'apparition d'un membre des Jets, après les plans sur la ville, et se termine lorsque les Sharks se retirent après l'apparition de la police. [...]
[...] Mais pour se constituer en tant qu'individu, celui-ci a besoin d'appartenir à ces différents groupes. Il ne fait pas qu'y passer. L'appartenance permet la reconnaissance de l'être et de le constituer. Cette appartenance est due aux membres de ce groupe qui le reconnaissent comme membre du groupe. Et pour posséder l'agrégat de ces membres, l'individu doit accepter les codes du groupe. Ainsi, l'individu s'adapte à chaque groupe pour y appartenir et par conséquent, se construire. De même, la personnalité du groupe va s'adapter à son tour aux éléments auxquels elle se trouvera confrontée. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture