Analyse du film, The social network, Facebook, David Fincher, site web
The Social Network est sorti en octobre dernier, il a été écrit par Aaron Sorkin et réalisé par David Fincher. Le film met en scène le comédien Jesse Eisenberg dans le rôle du créateur de Facebook (dont la reconstitution dans le film est très controversée). Je tenais à citer ces trois personnes, car elles sont véritablement bourrées de talent et sont toutes nominées pour les Oscars 2011 dans leurs fonctions respectives (« Meilleure adaptation » pour Aaron Sorkin, car son scénario est l'adaptation du livre The Accidental Billionaires), et j'espère bien qu'elles remporteront des statuettes. Je tenais à publier une brève analyse de la scène d'introduction, car elle se démarque de la banalité par sa présentation ultra-efficace des personnages et du style du film. Cette première scène met en scène Rooney Mara jouant Erica, la petite amie de Mark (et qui jouera dans le prochain film de Fincher) et Jesse Eisenberg.
[...] Alors que le gingle de la maison de distribution n'est pas fini les bruitages d'un bar se font entendre, posant le cadre spatial avant même l'arrivée de la scène. La première réplique de Mark consiste en une annecdote sur le quotient intellectuel. Le noir disparait en fondu pour laisser apparaître la scène. Forme : Le morceau des White Stripes continue en fond. Le directeur de la photographie Jeff Cronenweth offre une image plutôt sombre et sobre, posant le cadre temporel d'un soir sans nous exploser les yeux à coups de lumières artificielles. [...]
[...] The Social Network est sorti en octobre dernier, il a été écrit par Aaron Sorkin et réalisé par David Fincher. Le film met en scène le comédien Jesse Eisenberg dans le rôle du créateur de Facebook (dont la reconstitution dans le film est très controversée). Je tenais à citer ces trois personnes, car elles sont véritablement bourrées de talent et sont toutes nominées pour les Oscars 2011 dans leurs fonctions respectives Meilleure adaptation pour Aaron Sorkin, car son scénario est l'adaptation du livre The Accidental Billionaires), et j'espère bien qu'elles remporteront des statuettes. [...]
[...] Finalement le reste du film répond à cette première scène. Une scène d'informatique (dans laquelle la crédibilité technique est remarquable par rapport à ce qu'on voit d'habitude dans le cinéma grand public) utilisera un montage judicieux pour opposer une fameuse soirée dans un final club et une séance de piratage informatique, ayant en fin de compte plutôt tendance à casser le stéréotype selon lequelle la première soirée est le nec plus ultra social et la seconde une nerderie pour associaux : la fête est caractérisée par l'alcool, la drogue et le sexe où dérive est le mot d'ordre et où les filles ont toutes l'air d'être des pétasses prête à se faire prendre dans le premier coin venu. [...]
[...] Fond : Le dialogue est on ne peut plus rythmé et en quelques minutes Aaron Sorkin arrive à présenter avec minutie le personnage principal tout en commençant à poser les enjeux et en arrivant à capter le spectateur avec des sujets originaux. Mark zappe d'un sujet de discussion à un autre sans prévenir mais on découvre bien rapidement que ce qu'il désire le plus, c'est d'entrer dans un final club. Mark analyse la moindre réplique de sa copine de manière pragmatique, froide, rationnelle. Il lui expose les avantages stratégiques pour elle de sortir avec un membre d'un final club sans se rendre compte qu'il est hautain. [...]
[...] Quant à la réalisation de David Fincher, c'est un modèle de beauté et de rigueur. Le dialogue entre Mark et Erica s'organise autour d'un simple procédé de champ-contrechamp. Il est cadré en plan poitrine la majeure partie du temps, parfois en gros plans dans des cas précis : - Lors de deux répliques décisives nous apprenant l'obcession de Mark pour les final club - Pendant tout le premier refrain à la guitarre électrique de la musique, où la discussion sur les final club éclate en une analyse ultra-rationnelle du jeune homme. [...]
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