Analyse de la biographie et de la filmographie de Terry Gilliam

Résumé du document

Terry « Vance » Gilliam est née le 22 novembre 1940 à Minneapolis (USA). Il étudie en 1er lieu la physique à l'université, puis les Beaux Arts et les sciences politiques. Il part à New York où il commence comme illustrateur pour des magazines comme « Help » ou « Mad».
Gilliam fut très clairement influencé par Harvey Kurtzmann (dessinateur de BD américain, 1er rédacteur du magazine « Mad »), une figure importante de l'après-guerre.
Il s'installe ensuite à Londres (naturalisé anglais en 1968 et renonce à la nationalité américaine en 2006) où il fait un peu de télé avec ses illustrations et ses génériques d'émissions, notamment dans « Do not adjust your set ».

Extraits

[...] En résumé : Brazil met en scène un petit fonctionnaire sans ambition, s'opposant peu à peu à un système totalitaire et bureaucratique implacable pour tenter de sauver la femme qu'il aime. Mais il est vraiment difficile de résumer l'histoire, tellement le film est complexe (ce serait trop réducteur). Brazil est une caricature du monde moderne, ou de ce qu'il peut devenir avec les défauts du monde d'aujourd'hui poussés à l'extrême. C'est également une comédie gavée d'humour noir satirique, ainsi qu'une incroyable histoire d'amour. Tout cela avec une très grande inventivité visuelle, psychologique, scénaristique et musicale. [...]

[...] Mais le film repose avant tout sur les personnages interprétés par deux monstres de talent : Johnny Depp et Benicio Del Toro. Ce film a été en quelque sorte la transition vers sa fin de carrière plus ou moins mitigée, surtout pour les fans qui ont été les plus déçus. III) Les déboires du réalisateur : Mais nous allons voir que l'on peut expliquer le déclin de ces dernières années en partie par la malchance dont Gilliam est victime. En effet, à l'instar d'autres cinéastes comme Stanley Kubrick, Gilliam a un parcours ponctué de nombreux projets avortés ou difficile à mettre en œuvre (Watchmen, Defective Detective avec Nicolas Cage Déjà à l'époque, avec Les Aventures Du Baron De Munchausen Gilliam tutoie l'impossible avec ce projet démesuré (problèmes de production, dépassement de budget, retard du film Avec Brazil il a dû se battre avec les studios pour garder le contrôle du montage. [...]

[...] C'est un style qu'il affectionne beaucoup ! Ce sont des cadrages que l'on pourrait trouver bizarres mais ils sont en fait toujours adaptés aux sujets montrés, au ton du film . Pour retranscrire la folie ou le chaos par exemple. Ensuite, on retrouve beaucoup les influences médiévales tout au long de sa carrière, dans ses films, qui lui sont restées depuis les Monty Python. On retrouve la quête du Graal, les chevaliers, que ce soit au Moyen âge ou à notre époque. [...]

[...] Film regroupant les meilleurs sketches de la série, refilmé avec des nouveautés. Monty Python : Sacré Graal ! (1975) . relecture délirante du Roi Arthur dans sa quête du Graal (Terry Gilliam le co-réalise avec Terry Jones). Monty Python : La Vie De Brian (1980) . l'histoire de Brian, qui est pris pour le messie, et de ses mésaventures (film plus scénarisé, avec un humour un peu moins absurde, qui s'en prend à la croyance aveugle et à la religion). [...]

[...] A cause de ces problèmes, la sortie du film a été retardée plusieurs fois. Gilliam a profité de ce temps libre pour réaliser un film plus personnel : Tideland (2006) tourné en 56 jours seulement, ce film nous entraîne dans l'imaginaire d'une petite fille qui évolue dans une réalité plutôt morbide. Gilliam qualifie lui-même ce film de mélange entre Psychose et Alice Aux Pays Des Merveilles Etant donné qu'il réalise ce film juste après Les Frères Grimm où il a été muselé, pour Tideland il se lâche complètement, peut-être même un peu trop . [...]