Nous sommes à Paris, Jerry Mulligan, jeune peintre, se fait accoster dans la rue par une jeune héritière qui voyant ses peintures tombe amoureuse de lui. La jeune femme décide d'être son mécène et l'invite à sortir un soir. Dans le café, Jerry rencontre Lise, une magnifique demoiselle, et tombe directement sous son charme. Malheureusement, Jerry ne sait pas que Lise est déjà avec un autre et tente tout pour avoir un rendez-vous avec. Lise qui ne sait plus comment résister aux tentations de Jerry, accepte de sortir avec un soir.
[...] Une autre chose visible dans un Américain à Paris est le côté spectaculaire présent dans ce film. Tout ici nous le montre : les couleurs, les costumes, l'éclairage . La scène qui illustre très bien cela est la dernière scène de 18 minutes ou Jerry s'imagine avec Lise. Tout est dans la démesure. Il y a énormément de comédiens et de préparation pour que tout se déroule correctement. Les plans lors des chants et des balais sont très gracieux. En effet, ils coulissent doucement et nous donnent l'impression de glisser, de flotter dans le vide. [...]
[...] Lise accepte une demande en mariage de son fiancé (Henri) et doit maintenant l'annoncer à Jerry. Elle lui raconte tout et Jerry, un peu sous le choc décide d'inviter la milliardaire à un bal costumé. Au bal, Jerry croise Lise avec Henri, mais il ne se passera rien. Lise quitte le bal et Jerry ne s'imaginant plus avec Lise fait un rêve fantastique avec elle dansant dans les rues de Paris. À la fin, Henri renonce à Lise et la laisse partir avec Jerry. [...]
[...] Spectaculaire, magnificence 5. Traitement avec raffinement, en couleur 6. Caméra verticale 7. Caméra subjective (voix off) 8. Comédie sophistiquée ANALYSE : Le fait que ce film soit une comédie musicale nous indique la présence de tableaux musicaux, dansés, chantés. Ses tableaux sont très présents et on une caractéristique observable ici. Lorsque par exemple Jerry essaye d'apprendre l'Anglais au jeune enfant dans la rue, le tableau n'a pas de réelle valeur narrative. En effet, celui-ci est un peu hors du récit et ne sert pas à sa compréhension. [...]
[...] Au niveau de l'esthétique, le scénario est un peu plus complexe que le screwball comedy et exige une lecture se développant sur plusieurs niveaux. On nous raconte une histoire qui mêle plusieurs problématiques. Pour ce qui est des personnages, ceux-ci sont nombreux et l'intérêt dramatique est disséminé. Jerry, Lise, Henri etc. forment un tout. Pour les effets comiques, ce film joue plus sur le verbal. Il y a beaucoup de double sens, jeux de mots, comique de situation. La scène où Henri donne un conseil à Jerry pour arriver à séduire une femme (la sienne) est l'une des plus marquantes selon moi. [...]
[...] Tous les éléments cités ci-dessus se retrouvent dans Un Américain à Paris. Lorsque Jerry parle de ‘bubble gum' aux enfants, on note encore une référence aux États-Unis. Pour terminer, ce film rentre dans la catégorie des ‘comédies sophistiquée' et est en opposition avec les ‘screwball comedy'. Le rapport à la dimension sociale nous montre la classe bourgeoise en action. La femme milliardaire nous montre bien que nous ne sommes pas dans un milieu pauvre par exemple. On tourne le dos à la réalité sociale et le seul but du film est d'oublier un peu le monde dans lequel nous vivons. [...]
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