Le temps scellé de l'enfance d'Ivan au sacrifice, Andreï Tarkovski, cinéma russe, réalisation de films, Arseni Tarkovski, poésie russe, scénario, Vladimir Bogomolov, adaptation cinématographique, mise en scène
Andrei Tarkovski (1932-1986) est un réalisateur, acteur, écrivain, directeur de la photographie et directeur d'opéra russe. Tarkovski est né dans la ville russe de Zviraj, sur les rives de la Volga, son père est le poète russe Arseni Tarkovski et sa mère Maya Ivanovna Vishenakva. Tarkovski est une icône cinématographique très importante et est considéré comme l'un des meilleurs réalisateurs de l'histoire du cinéma. Il a écrit de nombreux films comme "L'enfance d'Ivan" en 1962 et "Le Miroir" en 1975. Il a également publié de nombreux livres, dont "Le temps scellé" en 1989 dans lequel il a discuté de ses vues sur le cinéma et la réalisation de films et dans lesquels il a partagé certaines de ses réflexions.
[...] Les valeurs spirituelles sont abandonnées à des choses plus matérielles. La conclusion se termine ainsi : Je voudrais enfin, pour clore ce livre, dévoiler un espoir caché. J'aimerais que tous ceux qui auront été convaincus par ces pages, même si ce n'est qu'en partie, et à qui je n'ai rien dissimulé, soient devenus maintenant pour moi comme des alliés, des âmes sœurs. Moscou, San Gregorio, Paris 1970-1986 Puis une Biofilmographie Courts génériques Présentation, distribution de rôles des films réalisés par Tarkovski. [...]
[...] L'art, nostalgie de l'idéal Tarkovski définit sa conception de l'art dans son existence et ses utilités. L'art est lié à la religion, relié à Eve qui croqua la pomme de la connaissance et qui sera le début de la recherche de la vérité. L'œuvre d'art vit et grandit, comme toute autre créature vivante, à travers le conflit de principes opposés, car les lumières sont connectées les unes aux autres au sein de l'œuvre d'art, et le chef-d'œuvre est un espace fermé à lui-même. [...]
[...] Le cinéma c'est aussi un moyen de subsistance, et il est impératif de l'imposer. Tarkovski cite comme à l'accoutumée des cinéastes qu'il admire, Besson ou alors Bergman, pour donner en exemple son film cris et chuchotement comme un modèle de spiritualité, d'harmonie et de l'humanisme. Le cinéma de Tarkovski est une quête pour unifier les hommes. Le cinéma pour Tarkovski reste un rêve, une illusion et un rapprochement humains. Pour lui, le cinéma n'est pas la recherche du spectaculaire, mais plutôt comme un attachement aux valeurs humaines. [...]
[...] Que sans la perspective il est impossible d'observer la nature. Tarkovski examine ce qu'il appelle le rôle destiné au cinéma, et il voit que le spectateur, qui se rend au cinéma cherche à combler un manque ou les lacunes de sa propre expérience. Il cite Proust et son œuvre À la recherche du temps perdu qui est une réflexion sur la littérature, la mémoire et le temps, où le but est de combler le vide spirituel des conditions de l'être moderne dans une activité continue et incessante. [...]
[...] L'image est indivisible et insaisissable, elle dépend de la conscience que du monde réel qu'elle tend à incarner. Si le monde est énigmatique, l'image le sera aussi L'image est une vision non constante, parce que c'est une observation d'un phénomène qui traverse le temps . L'image transposée à l'écran, que l'on compare à un poème haïku, l'image telle que conçue par Léonard de Vinci, ou alors la résolution des incohérences de mise en scène par Kurosawa. L'esthétique rejoint ici l'éthique. Temps, rythme et montage Tarkovski rejette le cinéma de montage et l'affirmation selon laquelle c'est le montage qui crée le rythme dans le film, mais plutôt que le `temps distinct, s'étendant à travers la pellicule, crée le rythme du film. [...]
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