Strauven Wanda, Le mécanoïde et l'androïde: deux faces du mythe futurisme dans le cinéma d'avant-garde des années vingt, Hain Alanna, Paci Viva, Cowan Michael, Prises de rue, Simmel Georges, Les grandes villes et la vie de l'esprit, Bellour Raymond, Le corps du cinéma, hypnoses, émotions, animalités, Aumont Jacques, Vertov et la vue
- Strauven Wanda : Le mécanoïde et l'androïde: deux faces du mythe futurisme dans le cinéma d'avant-garde des années vingt.
- Hain Alanna, Paci Viva, Cowan Michael : Prises de rue.
- Simmel Georges : Les grandes villes et la vie de l'esprit.
- Bellour Raymond : Le corps du cinéma. Hypnoses, émotions, animalités.
- Aumont Jacques : Vertov et la vue.
[...] 5 fiches de lecture sur le cinéma I. STRAUVEN Wanda, mécanoïde et l'androïde : deux faces du mythe futurisme dans le cinéma d'avant-garde des années in Cinémas, vol été 2002, Canada, pp. 33-51 Résumé et contexte : Dans cet article publié dans Cinémas, Wanda Strauven retrace les débuts historiques de l'apparition des machines (industrielles et robotiques) au cinéma et dans l'art en général en prenant pour sujet d'étude le futurisme italien apparu en 1909. Publié en 2002, l'article possède assez de recul sur le cinéma d'avant-garde pour en dresser une approche exacte. [...]
[...] Plus largement, Bellour pense que chaque composition de plan (sa vitesse, sa durée) module une émotion chez le spectateur. Conclusion : Bellour analyse donc les scènes de films par les émotions qu'elles suggèrent. Pour lui, le paysage et l'architecture sont un moteur de sensations pour les personnages du film et les spectateurs. Ici, contrairement à bien des auteurs (Gilles Deleuze, Michel Chion), l'auteur n'affirme pas une thèse, mais émet plusieurs hypothèses sur son sujet : le cinéma-hypnose. V. AUMONT Jacques, « Vertov et la in Michel Bouvier/Roger Odin (dir.), Cinémas et réalités, Université de Saint-Étienne pp. [...]
[...] Le cinéma européen et ses prises de rues sont par ailleurs considérés comme une américanisation. Chose invraisemblable aujourd'hui, car chaque cinéaste (et peu importe son origine) possède une identité propre qui fait de son cinéma non pas une copie, mais un sujet vu sous un autre angle. III. SIMMEL Georges, Les grandes villes et la vie de l'esprit, trad. F. Joly, Paris, Editions Payot & Rivages Résumé et contexte : L'auteur met en relation modernité des métropoles et sensations émotionnelles des habitants. [...]
[...] Simmel découpe son discours afin de différencier les différents effets de la ville sur le peuple. Pour lui, la métropole est donc le lieu d'exacerbation des cinq sens. Conclusion : Simmel oppose l'homme du 18e siècle accroché aux traditions politiques, économiques et religieuses et dresse le portrait d'un citadin nouveau, habitant d'une grande ville, libre de ses sens et autonome. Celui-ci cherche une individualité puisque vie citadine a transformé la lutte pour la subsistance en une lutte pour l'être il y a donc bien une volonté de vouloir exister en tant qu'homme que recherche Simmel lui- même. [...]
[...] BELLOUR Raymond, Le corps du cinéma. Hypnoses, émotions, animalités, POL, Paris p.223-288 Résumé et contexte : En se basant sur l'analyse de divers films, Raymond Bellour compare le cinéma à l'état d'hypnose qui fait remonter des émotions primaires. Il prend exemple sur les films des premiers temps, mais aussi sur du cinéma plus contemporain, voire avant-gardiste, un panel de plus de 100 ans de cinéma. Problématique, approche, thèse : Raymond Bellour définit les trains comme de vrais dispositifs cinématographiques à vocation émotionnelle (selon la durée du plan). [...]
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