2001 l'Odyssée de l'espace, Stanley Kubrick, 1968, analyse du film, synopsis, Jupiter, homo sapiens, monolithe, Lune, mise en scène, humanité, progrès technique
À la naissance de l'Humanité, deux tribus de singes, ancêtres de l'homo sapiens, tentent de s'intimider mutuellement pour gagner un point d'eau. Un matin, ils découvrent un mystérieux monolithe noir et sous son influence, ils ont l'idée d'utiliser un os comme un outil. Mais aussi comme une arme, utile pour la chasse, mais aussi pour tuer leurs ennemis et remporter la lutte pour la survie. Des millions d'années plus tard, le même monolithe noir est découvert sur la Lune, et encore plus tard un astronaute le retrouve près de Jupiter
[...] 2001, l'Odyssée de l'espace - Stanley Kubrick (1968) - Analyse du film I. Situer le film Réalisateur : Stanley Kubrick Acteurs principaux : Keir Dullea, Gary Lockwood, William Sylvester, Daniel Richter, Leonard Rossiter, Douglas Rain Date du film : 1968 II. Quel est le synopsis du film (faire un résumé rapide du film) ? À la naissance de l'Humanité, deux tribus de singes, ancêtres de l'homo sapiens, tentent de s'intimider mutuellement pour gagner un point d'eau. Un matin, ils découvrent un mystérieux monolithe noir et sous son influence, ils ont l'idée d'utiliser un os comme un outil. [...]
[...] Je distingue également une volonté de montrer que l'histoire de l'humanité se répète selon un cycle de « créer pour tuer ». Quand les singes acquièrent une intelligence grâce le monolithe, ils l'utilisent pour tuer et dominer les autres de leur espèce, et la même chose a lieu trois millions d'années plus tard : HAL9000 a été créé par l'intelligence humaine, et essaye de tuer les membres de l'équipage avant d'être lui-même « tué ». De plus, le vaisseau spatial du raccord avec l'os lancé en l'air est en réalité un lanceur nucléaire. La technique a peut-être progressé, mais pas ses objectifs. VI. [...]
[...] Le génie visionnaire de Kubrick lui a permis d'imaginer un futur pas si éloigné du nôtre. Les problématiques abordées prennent de plus en plus d'importance dans un monde où l'on pense avant tout à l'innovation technique sans questionner son éthique. De manière évidente, l'esthétique extrêmement soignée et très minutieuse rend les sublimes images de ce film percutantes et mémorables. J'ai particulièrement apprécié l'aspect expérimental du film : les dialogues ne sont utiles que pour établir une ambiance et non pour l'intrigue, la musique sert de narrateur et l'intrigue est hachée tout en restant cohérente. [...]
[...] J'aime spécialement les fins ouvertes, car chacun peut percevoir l'action différemment et créer sa propre vision des choses L'Odyssée de l'Espace n'est définitivement pas un film comme les autres : il s'agit plutôt d'une expérience visuelle s'affranchissant de toute barrière culturelle et notamment du langage. Il vient toucher directement nos émotions et notre subjectivité comme le ferait un morceau de musique ou une œuvre visuelle et mérite aisément le titre de chef-d'œuvre. [...]
[...] Cet extrait dure une quinzaine de secondes et il fait le lien entre la première et la seconde partie du film. Il s'agit d'une ellipse radicale, à la fois temporelle de 3 millions d'année, mais aussi spatiale, de la Terre à l'espace. Le singe est filmé en plan américain dans son environnement naturel, et il hurle de rage avant de lancer avec force le premier outil de l'humanité et aussi la première arme. Celui-ci s'envole dans un presque silence, il y a uniquement un bruitage de vent et l'écho du cri du singe. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture