Nous sommes une structure indépendante et souhaitons produire notre premier film, un documentaire de 52 min en 35mm.
Nous avons avant tout voulu un documentaire portant sur un sujet actuel et qui serait capable de capter l'attention du plus grand nombre de personnes. Après avoir tergiversé plusieurs séances sur le contenu de notre documentaire –politique, social, portrait de personnalité etc.- un sujet s'est imposé par son aspect novateur, original et attirant : le « phénomène Space Invaders ».
C'est Aurélie, adepte depuis plusieurs années, qui nous a parlé de ce mouvement artistique, connu seulement de certains initiés. Les aspects « art urbain » et phénomène de société via la propagation plus ou moins clandestine et le bouche à oreille que mettaient en évidence le « phénomène Space Invaders » nous ont immédiatement intéressés, donné l'envie d'en savoir plus et d'en parler et au final, nous ont convaincu du potentiel du projet.
Derrière ce mouvement se cache un homme, un artiste français dont l'identité est gardée secrète. Nous avons donc décidé de suivre son parcours, de dresser le portrait de cet individu masqué et de nous intéresser aux répercussions sociales et artistiques qu'ont pu provoquer ses œuvres.
C'est avant tout l'envie de faire connaître ce personnage atypique et de faire prendre conscience à tous que de nombreuses œuvres d'art plus ou moins cachées nous entourent qui nous ont motivé dans le lancement de ce projet. L'idée de se consacrer à cette « invasion » est donc venue assez naturellement dans la mesure où c'est quelque chose que tout le monde a en face de soi, mais qu'on ne remarque pas forcément. Décrire cette invasion était alors un moyen de donner la parole à toute cette mouvance qui vise à s'exprimer différemment et à laisser sa trace dans un monde devenu de plus en plus impersonnel.
Nous avons voulu mener ce documentaire à la façon d'une enquête pour permettre au passant de découvrir ces mosaïques placées dans la rue et se demander d'où elles viennent. En rentrant dans la peau d'un enquêteur, le spectateur rentre ainsi facilement dans le documentaire et apprend à redécouvrir sa ville envahie par ces petits personnages.
[...] Tout en céramique, petits carrés de couleurs insolemment collés par une main inconnue, les Space Invaders nous observent, pacifiques et insolents, du haut de nos immeubles et de nos monuments. Parfois aux coins des rues, sur des piliers de ponts ou même des bouées larguées en mer, ils se camouflent dans les recoins les plus insolites. L'invasion semble progressive, discrète, mais sûre ; au fur et à mesure, de nouveaux territoires sont conquis. Les simples passants ont-ils d'ailleurs déjà pris conscience de la menace ? [...]
[...] En quelques mois, ses œuvres avaient déjà envahi la capitale et nous pouvons voir aujourd'hui qu'elles foisonnent tout particulièrement sur ses murs et monuments. Par la suite, le mouvement a trouvé une nouvelle force par l'invasion de Montpellier et de Lyon. Sur le plan national, ce sont ces trois villes qui présentent le plus les stigmates de cette guerre mondiale. C'est pour cette raison que nous voulons diffuser ce documentaire sur des chaînes régionales telles que France 3 Île-de-France France 3 Languedoc-Roussillon et France 3 Rhône-Alpes Auvergne». [...]
[...] Beaubourg représenterait un lieu idéal pour ce type d'opération. Nous pouvons aussi vendre le DVD accompagné de son kit pour poser son propre Space Invader. Le tout serait vendu dans les boutiques d'art de rue dans lesquelles on trouve généralement les outils pour réaliser des graffitis par exemple. [...]
[...] Pour ce faire, nous travaillerons avec un attaché de presse extérieur que nous payerons environ 1500 pour une mission qui durera trois semaines. On obtient donc le budget marketing prévisionnel suivant : Distribution / exploitation Concernant le lancement du documentaire, nous souhaitons dans un premier temps passer par les chaînes privées nationales. Ensuite, nous songeons à des diffusions plus ciblées sur des chaînes régionales et à plus grande échelle, sur des chaînes internationales. Nous pensons par ailleurs que l'exploitation peut se faire sous forme de DVD et projetons de décliner le concept des space-invaders en l'adaptant aux différents lieux de vente. [...]
[...] CNC Avances sur recettes : Créée en 1960, l'avance sur recettes a pour objectif de favoriser le renouvellement de la création en encourageant la réalisation des premiers films et de soutenir un cinéma indépendant, audacieux au regard des normes du marché et qui ne peut, sans aide publique trouver son équilibre financier. Pour l'année 2005, la dotation de la commission d'avance sur recettes est portée à 22 millions d'euros contre 20,85 millions d'euros en 2004, soit plus d'un million d'euros supplémentaires. Cela nous laisse à penser que nous avons de bonnes chances d'obtenir des avances sur recettes de la part du CNC. COSIP Le compte de soutien à l'industrie des programmes audiovisuels a été créé en 1986. [...]
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