À la poursuite du bonheur, Gabriele Muccino, question du bonheur, obtention du bonheur, vie réussie, argent
Depuis longtemps, la technologie fait partie de nos vies. Nous ne pouvons imaginer ce que nous ferions sans elle et s'en passer ne serait guère envisageable. Elle ne cesse de progresser, et ce, à un rythme impressionnant. C'est le cas du cinéma, un art qui a su se développer pour arriver de nos jours à quelque chose de phénoménal. On peut penser aux effets spéciaux, par exemple. On a désormais une multitude de films de toutes sortes sur le marché, afin de satisfaire tous les goûts, même les plus pointus. Les clubs vidéo nous offrent un éventail complet ; des films touchants, des comédies, des films d'actions, des films d'horreur, des films à caractère philosophique qui nous amènent à réfléchir, et plus encore. Parmi les films se classant dans la dernière catégorie, on peut retrouver le film À la poursuite du bonheur paru en 2006, une réalisation de Gabriele Muccino qui traite principalement de la question du bonheur et de son obtention.
[...] Chacun décidera d'y mettre les ingrédients qui lui conviennent. Par exemple, pour Marie, faire du sport lui procure un immense bonheur, alors que pour une autre personne, cet événement n'aura aucun impact. Même que pour Marie, la famille et le soutien de l'entourage peuvent ne lui procurer aucun effet. Ainsi, le bonheur n'est pas quelque chose d'universel. Il amène des contradictions, des débats et des oppositions, où aucune réponse n'est meilleure qu'une autre par la subjectivité de cet état d'être. [...]
[...] C'est un homme très positif et optimiste. Chris a entre autres l'espoir qu'un meilleur emploi plus payant et plus stable lui permettra d'être heureux, voire même d'atteindre le bonheur. Bref, il croit au Rêve américain et est rempli d'espoir. Il fait un témoignage d'espoir à son fils lorsqu'il lui dit : - Ne laisse jamais personne te dire que tu n'arriveras pas à faire quelque chose. Pas même moi. D'accord ? - D'accord. - Tu as un rêve, tu dois le protéger. [...]
[...] Les relations ont une importance pour lui et Chris à cause de leur amour père-fils. Cette histoire confirme la supériorité du verbe être sur le verbe avoir (Sens critique, 2010). Christopher Gardner est un bon père, en plus d'être une personne accomplit avec un métier qui le valorise au lieu d'être un type qui a de l'argent au profit de machines médicales luxueuses. III. Le caractère philosophique du film Selon ce qui précède, nous pouvons affirmer que ce film est sans aucun doute un film philosophique par son thème principal ; le bonheur, qui a toujours été un sujet fréquemment abordé par tous les philosophes de toutes les époques. [...]
[...] La problématique La problématique principale de ce film tourne autour de la question du bonheur. On peut se demander si la clé d'une vie réussie est l'argent. L'argent mène-t-il au bonheur et à la joie ? Une personne pauvre peut-elle tout de même être heureuse ? La deuxième problématique dans ce film est celle de l'injustice. On ne choisit pas de naître dans des conditions difficiles. La vie de la famille de Chris Gardner est soumise au même combat chaque jour, c'est-à-dire de pouvoir répondre à leurs besoins naturels et nécessaires de se loger et de se nourrir. [...]
[...] Or, l'argent mène à une certaine forme de bonheur, mais qu'à court terme. Il est démontré que la satisfaction de certains désirs matériels ne procure quasi ou presque aucun bonheur résiduel et à long terme. Évidemment, c'est plutôt éphémère et cela disparaît après un certain temps, c'est pourquoi nous pensions que l'argent est moyen médiocre d'accéder au bonheur. C'est erroné de penser que plus on acquiert des biens et qu'on satisfait nos envies, plus on sera heureux de façon durable. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture