On dit souvent qu'aux Etats-Unis, le cinéma est synonyme de business. Des blockbusters, comme Harry Potter qui touche les masses, et a un énorme succès dans plusieurs pays, le confirment. Nous allons étudier le phénomène Harry Potter – en restant relativement concentré autour du dernier volet sorti en salle: Harry Potter et la Coupe de feu. Nous nous demanderons jusqu'où s'étend ce consensus médiatique, et nous l'étudierons d'un point de vue économique essentiellement, notamment au travers de comparaisons. Ainsi, nous verrons dans un premier temps, les livres, puis les films de manière plus approfondie, qui forment avec les autres produits dérivés, un marché à part entière.
[...] Par ailleurs, en plus de ce succès phénoménal, il remporte de nombreux prix. C'est ainsi que commence le phénomène Harry Potter, dont le succès ne cessera de s'accroître. A ce jour, sept tomes sont prévus, à raison d'un par an, qui correspond à une année en plus passé par Harry Potter (de onze ans à dix- huit ans) dans son école de sorcier. Dans chaque tome, nous pouvons découvrir de nouveaux personnages, chaque tome étant plus riche que le précédent. [...]
[...] Cependant, ce dernier voulait se consacrer pleinement au travail d'Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban, et c'est alors qu'il proposa à Mike Newell à la fois acteur, réalisateur, et producteur - de réaliser Harry Potter et la coupe de feu. Mike Newell était ainsi le premier réalisateur britannique loin d'Hollywood à travailler sur la saga, et convenait parfaitement pour le film. David Heyman explique : Notre réalisateur devait être aussi à l'aise avec le côté suspense et thriller noir qu'avec le côté action Il lui fallait aussi être en résonance avec les affres comiques de l'adolescence. [...]
[...] L'avantage du film familial est que les enfants qui souhaitent voir Harry Potter entraînent leurs parents. Ainsi, parents et enfants constituent une certaine part du public. Dans cette saga, l'effet spectacle est réellement mis en avant, et c'est cela qui attire le public américain du moins, qui aime les films d'action, où l'effet spectacle est présent. Pourtant, bien souvent, ces films n'ont pas une portée artistique. Par ailleurs, cette saga est un mélange de culture païenne et religieuse. C'est peut-être la raison d'un tel impact sur les masses, les américains entre autres, étant très croyants. [...]
[...] Ceci est une stratégie commerciale puisqu'à l'approche des fêtes de Noël, les commerçants sortent d'autres éditions, et de nombreux coffrets, notamment pour des blockbusters comme celui-ci. L'évolution de l'exploitation en salle au fil des semaines d'Harry Potter et la coupe de feu en France et aux Etats-Unis *cumul par rapport au week-end précédent, mais aussi la semaine Il est plus approprié ici de donner les chiffres pour chaque semaine, car cela découle du système français ; en France, les entrées sont plutôt calculées par semaine. [...]
[...] Par conséquent, Harry Potter 4 a devancé Star Wars épisode 3 en France, mais pas aux Etats-Unis. Ainsi, nous pouvons peut-être déduire que les américains préfèrent la saga Star Wars - existante et célèbre depuis de nombreuses années - ou du moins l'épisode à la saga Harry Potter, ou du moins à Harry Potter et la coupe de feu. Malgré que l'écart soit plus fort aux Etats-Unis qu'en France, il est évident que ces deux sagas connaissent un très grand succès auprès du public en France, aux Etats- Unis, et dans bien d'autres pays également. [...]
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