Jerry Bruckheimer est une personnalité complexe à cerner, tant par le choix de ses productions et la qualité inégale de celles-ci, que par cette volonté de se mettre en avant, entre recherche de reconnaissance et plan purement économique. Jugé, critiqué, décrié, il inspire surtout la jalousie de certains de par son pouvoir décisionnel (télévision, cinéma, média, …), de ses succès qui reflètent une parfaite connaissance des attentes et besoins des spectateurs et, bien sûr, d'une source économique très importante qu'il a réussi à acquérir au fil de sa carrière. Pour les critiques de cinéma, Bruckheimer est avant tout une marque de fabrique, une machine financière ultra huilée qui génère du pur divertissement, sa société de production pouvant être symbolisée par un parc d'attraction géant, et chaque film produit comme un grand 8 qui garderait toujours les mêmes mécanismes (explosions, vitesse, action, sexe, violence… etc.) mais changerait tout ce qui est de l'ordre de l'environnement, du décors, des fioritures (l'époque, les lieux, les acteurs,… etc.).
Ainsi, il est jugé comme étant un businessman profitant de cette nécessité de l'audience à se divertir pour produire des films considérés comme étant « sans âme » et remporter encore et toujours plus d'argent. Par un raccourci simpliste mais presque évident, il devient ainsi l'antithèse de l'homme de cinéma qui vit pour l'art, se rangeant du coté de personnalités comme Joel Silver ou chez nous en France, de Luc Besson. On détecte aisément deux types de critiques : celles qui jugent le divertissement en tant que tel, sans jamais le comparer à des œuvres d'arts et d'essai et celles qui critiqueront toujours le film par sa base (l'idée du divertissement de masse) et non par sa construction.
Evidemment, cette opposition se reflète dans une concurrence journalistique (Les cahiers du cinéma ou Positif pouvant, en un sens, s'opposer à Ciné-live ou Score) ou politique (L'humanité et Le Figaro par exemple). Cette opposition peut toutefois donner naissance à une objectivité commune : Pearl Harbour est ainsi considéré comme un très mauvais film alors qu'une production comme Pirates of the Caribbean : The Curse of the Black Pearl (« Pirates des Caraïbes, la malédiction du Black Pearl », 2002) arrive à séduire.
Afin de répondre à cette problématique, nous allons commencer par étudier la façon de procéder de Bruckheimer en matière de production de films, de ses premières productions qui avaient du mal à trouver leur public aux divertissements de masse qui l'ont enrichis, lui ont donné du pouvoir et de la notoriété. Nous allons aussi étudier son mode de travail, ses relations professionnelles, puis son rapport aux médias.
Enfin, nous étudierons sa production de séries télévisuelles afin de montrer l'impact du producteur sur la création de la série et discerner le fait que ce producteur possède une véritable « patte », reconnaissable dans chacune de ses productions.
[...] Ainsi, il est jugé comme étant un businessman profitant de cette nécessité de l'audience à se divertir pour produire des films considérés comme étant sans âme et remporter encore et toujours plus d'argent. Par un raccourci simpliste mais presque évident, il devient ainsi l'antithèse de l'homme de cinéma qui vit pour l'art, se rangeant du côté de personnalités comme Joel Silver ou chez nous en France, de Luc Besson. On détecte aisément deux types de critiques : celles qui jugent le divertissement en tant que tel, sans jamais le comparer à des œuvres d'arts et d'essai et celles qui critiqueront toujours le film par sa base (l'idée du divertissement de masse) et non par sa construction. [...]
[...] Le premier blockbuster cinématographique communément admis est Les dents de la mer. Le buzz : Technique marketing consistant, comme son nom l'indique à faire du bruit autour d'un nouveau produit ou d'une offre. Le buzz n'utilise pas un média spécifique mais occupe tous les canaux de communication afin d'arriver à faire parler d'un objet. Le terme de buzz est assez récent et il a réellement été utilisé en marketing depuis l'arrivée des nouvelles technologies de l'information et de la communication. [...]
[...] Pourtant, Les Experts, première série lancée par la société de Jerry Bruckheimer, en collaboration avec le scénariste et créateur de la série Anthony E. Zuiker, ne paraissait pas, sur le papier, être une série très ambitieuse contrairement à ses productions cinématographiques. En effet, elle était composée d'un cahier des charges assez strict, soit des affaires policières trouvant leur résolution à la fin de chaque épisode et donc engageant moins à la fidélisation qu'une série telle 24 dans laquelle le spectateur ne peut pas se permettre de manquer un épisode, au risque de perdre l'intrigue ; cependant, cela permet aussi d'accueillir le spectateur n'ayant pas suivi les épisodes et donc d'augmenter son potentiel d'audience. [...]
[...] Selon lui, son interaction intervient uniquement au niveau du scénario. Accordant une place très importante au réalisateur, il accepte l'idée qu'une fois sur le plateau c'est lui le patron et qu'il n'est là que pour le supporter et l'aider à ce qu'il donne le meilleur de lui-même pour le film. III- Les Séries Lancements de sa productions de séries TV et leurs avantages Quand on demande à Jerry Bruckheimer, producteur exécutif, quelles sont les raisons selon lui du succès de sa série CSI : Crime Scene Investigation (Les Experts), il répond que c'est parce que cette série est au plus proche de la réalité, que le spectateur est immédiatement immergé dans l'épisode. [...]
[...] Comment Jerry Bruckheimer a-t-il acquis son statut de producteur-star ? Présentation générale Présentation du sujet Afin de répondre à cette problématique, nous allons commencer par étudier la façon de procéder de Bruckheimer en matière de production de films, de ses premières productions qui avaient du mal à trouver leur public aux divertissements de masse qui l'ont rendu riche, lui ont donné du pouvoir et de la notoriété. Nous allons aussi étudier son mode de travail, ses relations professionnelles, puis son rapport aux médias. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture