Histoire, économie, cinéma Jacques Prevert, Gonesse, Hervé Bromberger, Roland Deschaux, UFFEJ, union française du film pour l'enfance et la jeunesse, financement
En 1959, avec la création du ministère de la Culture en France, l'association française des cinémas d'art et d'essai (AFCAE - initialement créée en 1955) est officialisée. Des grandes villes aux zones rurales, les salles de cinéma s'implantent aux quatre coins de la France. Les multiplexes prennent position dans les grandes villes, mais plusieurs exploitants privés ouvrent des petites salles. Les cinémas de quartier sont importants pour les collectivités locales notamment lorsqu'ils sont reconnus. Certaines salles peuvent obtenir un classement de l'AFCAE, selon des critères précis, afin de recevoir une subvention du CNC. En 2014, 1148 salles ont été classées, dont 121 en banlieue parisienne. C'est parmi ces salles que le cinéma-théâtre Jacques Prévert est classé. Implanté dans le quartier de la Fauconnière, à Gonesse (Val d'Oise), le cinéma possède une longue histoire de 1962 à nos jours.
[...] Le projecteur 35 mm a par ailleurs été conservé pour la diffusion d'œuvres du patrimoine et comme de l'histoire du cinéma comme l'indique Hélène Zupan dans un récapitulatif Alain Pigot rappelle que durant l'année 2011, trois mois de travaux ont eu lieu. Réfection des sols du hall et de la salle, éclairage des nez de marche, motorisation du rideau d'écran ont été nécessaires afin de moderniser et améliorer la salle. II. Programmations et spectateurs 1. Programmations 1.1 Les films Le cinéma n'a pas qu'une programmation Art et Essai. Il diffuse aussi des films grand public voire des blockbusters, et ce depuis son ouverture. Ainsi, sur d'anciennes photographies, les affiches de films tels que Le grand bleu, E.T, Les Aristochats sont visibles. [...]
[...] La santé financière du cinéma dépend donc de celle des structures aidantes. Les examens des bilans d'activités du cinéma de 2011 à 2013 sont significatifs [23]. Le montant des subventions a fortement baissé en 2012. Cela est dû à la difficulté financière du conseil général (dont le montant des subventions entre 2011 et 2012 a baissé de 96,12 En effet, l'organisme publie chaque année son budget et Gérard Seimbille, vice-président responsable des finances et de l'administration générale précise sur le site du val d'Oise : La maîtrise des dépenses est nécessaire en raison de la diminution des ressources et de la volonté de réduire le recours à l'emprunt, compte tenu du niveau d'endettement passé de 570 en 2007 à 910 en 2011, soit une augmentation de en trois ans et dont la charge pèse aujourd'hui lourdement. [...]
[...] C'est pourquoi le travail de sensibilisation à l'image est essentiel tant pour le cinéma, qui augmente considérablement ses recettes, que pour ce public jeune qui profite d'un équipement culturel proche de chez lui. Ces chiffres ne prennent pas en compte les évènements tels que les ateliers, les conférences, les spectacles, la fréquentation du lieu est donc supérieure. III. Revenus et financement 1. Revenus 1.1 Recettes La recette indiquée dans le tableau est la recette globale de la billetterie qui prend en compte les entrées, tout public et les entrées scolaires. En 2013, elle se décompose comme ceci : euros rapportés par les entrées, tout public et euros par les entrées scolaires. [...]
[...] Suite à ces réalisations nécessaires au bon fonctionnement de la salle, celle-ci est en mesure d'accueillir le festival d'animation du Val d'Oise (festival Image par Image) ainsi que de nombreux évènements tels que les séances scolaires ou les ciné-familles. En 2006, le conseil municipal crée une régie autonome financière et personnalité morale pour le cinéma. Le 22 novembre de la même année, la salle est inaugurée pour la troisième fois. Aussi, la programmation et la communication sont confiées à l'UFFEJ (union française du film pour l'enfance et la jeunesse). Le label Art et Essai est alors attribué. En 2009, l'association Les Amis du Cinéma est créée et organise des soirées à thème. [...]
[...] Mais la proximité du lieu et les prix attractifs en sont les premières causes. En effet, la grille tarifaire ci-contre montre que les tarifs sont assez bas par rapport aux multiplexes. Avec une moyenne de 3,21 euros le ticket (en 2013), le cinéma Jacques-Prévert est bien en dessous de la moyenne nationale des villes de 20.000 à 50.000 habitants dont Gonesse fait partie - ( 6.44 euros de recette moyenne/entrée) 20a. Tous cinémas du Val D'Oise confondus, la recette moyenne/entrée s'élève à 5,80 euros[20]b. [...]
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