Journal technique du cinéma, plan, scènes filmiques, haïku, profondeur de champ, contre-champ, hors-champ, mouvement de caméra, voix off
Semaine 1 : Au cours de la séance, nous avons étudié la notion de plan et l'avons définie. Afin de lier théorie et pratique, nous avons réalisé nous-mêmes un plan. Pour cela nous avons formé des groupes de quatre. J'ai fait équipe avec Marius, Eyvind et Elliot. Nous sommes allés à l'extérieur de la salle de cours, et chacun a dû filmer un plan d'une durée d'environ une minute.
Semaine 2 : Au cours de cette semaine, c'est sur la forme du haïku que nous avons travaillé. Il s'agissait de retranscrire la logique formelle du haïku dans des scènes filmiques. De nouveau, nous avons formé des groupes de quatre élèves pour accomplir ce travail. Les consignes incluaient l'interdiction de mettre en place des dialogues, et l'obligation d'insérer un ou plusieurs éléments évoquant la nature.
Semaine 3 : Aujourd'hui, nous avons parlé de la notion de profondeur de champ. Après en avoir donné une définition, afin de mettre celle-ci en pratique, le professeur nous a demandé de faire une séquence d'un seul plan afin de mettre en valeur les qualités expressives et narratives de la profondeur de champ. Une fois de plus, nous nous sommes réunis en groupes de quatre.
[...] SEMAINE 4 Cette semaine, nous avons travaillé sur la définition d'une notion importante : le champ- contrechamp ; et nous avons vu les différents usages qu'on peut en faire au cinéma. Puis nous nous sommes essayés à cette technique dans un travail de groupe dont les consignes étaient les suivantes : mettre en valeur la force expressive du champ-contrechamp dans une séquence de quatre plans minimum. Travail - Plan 1 : L'une des filles de notre groupe se tient sur une plate-forme, regardant son iPhone. [...]
[...] Bilan - A travers une banale discussion, nous avons essayé de montrer la force du champ- contrechamp. Celui-ci est utile pour les dialogues, et c'est ainsi que nous l'avons utilisé car c'est un procédé efficace (ce qui est une bonne chose car nous avions très peu de temps pour réaliser nos plans). Mais nous n'avons pas utilisé le champ-contrechamp que pour le dialogue : il nous a aussi servi à faire comprendre au spectateur la différence de taille entre les jeunes femmes. [...]
[...] Ces deux sources différentes fonctionnent de manière différente. Je vois dans la musique jouée par le piano une dimension profane, tandis que la musique de l'accordéon aurait plutôt une dimension divine : elle crée en effet une sorte d'illumination chez la pianiste, qui regarde dans un autre espace, comme dans un au-delà divin. Elle semble chercher à voir ou comprendre une chose qui lui échappe, une chose extraordinaire. Au début de la séquence, elle était très frustrée parce qu'elle jouait mal, prenant le prétexte d'une touche qui soi-disant ne fonctionnerait pas, alors qu'elle n'est simplement pas assez concentrée. [...]
[...] » Elle appuie alors sur une touche, et le téléphone joue alors la même musique que la pianiste s'efforce de jouer. Mais cette musique est jouée à l'accordéon. La pianiste s'arrête, écoute, finit par dire avec un air choqué : « Oui, c'est vrai. » Son regard se perd loin du piano, le plan se termine là-dessus. Bilan - Nous avons utilisé deux différentes sources de musique, toutes deux intra-diégétiques, et qui mettent bien en valeur la force expressive et narrative de la musique dans une séquence filmique. [...]
[...] Or même si la diégèse de notre séquence est très simple, elle aurait pu être renforcée par l'utilisation des sons, qui donnent plus de présence à l'image à ce que l'on voit. Cela crée une ambiance qui permet aux spectateurs d'être plus immergés dans l'histoire. Sans le son, on est comme coupé de la diégèse propre à la séquence filmique, on est dans son propre monde. Montrer la séquence avec le son aurait pu produire un effet différent chez le spectateur. A cela s'ajoute le fait que nous avons préféré tourner en noir et blanc, car le rendu des couleurs du parc ne nous plaisaient pas. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture