Edward aux mains d'argent est un film réalisé en 1990 par Tim Burton. Celui-ci raconte l'histoire d'une créature non terminée par son inventeur étant donné que celle-ci dispose de tout ce qu'un être humain possède, c'est-à-dire un coeur pour vivre, un cerveau pour penser, des jambes pour avancer, etc. Tout ce qui lui manque sont les mains. A la place de celles-ci, il a des lames de ciseaux. A cause d'elles, son visage est écorché de toute part, c'est ce qui le rend monstrueux de part son apparence qui est extrêmement pâle. Au départ adulé par les habitants de la banlieue, il est employé par toutes les femmes du voisinage pour effectuer des oeuvres d'arts à domicile. Grâce à ses ciseaux-mains, il peut réaliser des sculptures sur haies, des coupes de cheveux (pour femmes et animaux), etc. A la fin du film, il est considéré comme une menace par la population à cause de la
dangerosité de ses doigts tranchants. Tim Burton raconte dans une interview qu'à l'origine du projet, il avait dessiné il y a longtemps un personnage qui souhaitait toucher ce qui l'entourait mais qui ne pouvait pas le faire et dont son désir créateur était à la fois destructeur.
[...] Il est possible que Tim Burton se soit inspiré de E.T (le bruit de gorge que fait Edward après avoir bu un verre de whisky pour saluer Kim peut nous faire penser au personnage d'E.T dont la manière qu'il a de parler). Tim Burton s'inspire de plusieurs genres: le fantastique, le conte de fées, le dessin animé, etc. pour créer un univers unique dans Edward aux mains d'argent qui traite de valeurs universels: la tolérance, l'acceptation d'autrui et la recherche de la beauté intérieur. [...]
[...] Dès le départ, l'univers d'Edward n'apparaît donc pas nettement car nous voyons le manoir grâce à un rétroviseur comme si cet univers-là n'était qu'imaginaire, inatteignable comme s'il n'était possible de le voir qu'a partir d'un reflet. Ce n'est que dans un des plans suivants que l'on verra plus distinctement son château. Vis-à-vis des reflets, notons que la première fois que Kim voit l'homme aux ciseaux-mains c'est à travers un miroir. Le reflet d'Edward Puis, s'ensuit un plan fixe où nous voyons la voiture rouler vers le château qui est en arrière-plan. [...]
[...] Ici, l'androïde, la machine est plus l'être humain que la créature aux mains-ciseaux. Il y a aussi une opposition entre la nature du côté d'Edward qui est capable de donner formes, donner vie à des buissons contrairement au monde industrialisé de la banlieue. Ensuite, pour continuer à énumérer les différences entre les deux mondes, nous remarquons qu'Edward est un être naturel, simple à la différence des habitants de la ville qui sont excentriques de part les couleurs qu'ils portent. Il y a une forte opposition entre les deux mondes. [...]
[...] Elle voit en Edward la figure du démon, il doit être chassé selon elle le plus rapidement possible de la communauté. Vis-à-vis de la narration, Edward aux mains d'argent reprend les codes narratifs du conte de fée. Le prologue et l'épilogue sont ici racontés par une personne (souvent vielle) qui narre l'histoire qui va être représentée (comme dans La Bête et la bête; Aladdin; etc.). Enfin, nous pouvons penser sans en être assuré que Tim Burton s'est inspiré de l'attraction The Haunted House de Disneyland vis-à-vis du château d'Edward qui y ressemble étrangement. [...]
[...] Puis, Peg découvre qu'il dispose de ciseaux à la place de ses mains. Elle décide de s'approcher lentement de lui et de lui poser des questions sur ses parents. Edward répond que son père ne s'est pas réveillé. Puis, très vite, elle reprend son rôle d'ambassadrice d'Avon et s'intéresse à son visage griffé de tous côtés. Dès lors, elle essaie de toucher les plaies d'Edward mais celui est effrayé car il ne connaît pas ce contact humain. Elle lui propose alors de lui faire un masque astringent pour éviter les infections. [...]
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