Cinéma européen, cinéma hollywoodien, hégémonie américaine, cinéma national, coproduction
Lorsqu'on observe les films à l'affiche dans les grands cinémas parisiens, force est de constater la prégnance des films américains et la rareté des films européens (en dehors des films fr bien sûr).
En effet le cinéma Américain semble avoir étendu ses tentacules sur l'Europe, qui, sans porter attention aux films de ses pays membres, se concentre pour préserver son cinéma national face à l'hégémonie hollywoodienne.
On peut même se poser la question de l'existence d'un cinéma européen au vue du nombre très faible de coproduction et de la circulation des films européens en Europe, et affirmer qu'il s'agit surtout d'un ensemble de cinémas nationaux.
[...] Il n'y a que le ciné fr qui continue de faire exception grâce à un public cinéphile et dt la production est première en Europe. En effet le déclin d'Hollywood (assez modéré) du fait de la faillite du syst des studios correspond à une ascension du cinéma fr et ds une moindre mesure it : hausse des fréquentations de salle et effervescence créative. Le modèle de production fr est un compromis entre l'économie libérale et le dirigisme étatique. Ds les 70's, la concurrence de la Tv se fait sentir cette fois en fr, mais dès 84, la taxe prélevée sur les bénéfices des sociétés de télévision assure la moitié des recettes du Compte de soutien. [...]
[...] CCL : Il n'y a pas d'affrontement entre les 2 cinémas, qui ne peuvent être comparé en ampleur, mais plutôt une résistance européenne, dont la France est à la tête pour maintenir son cinéma face au géant hollywoodien. Il ne faut pas voir en H une machine diabolique, mais plutôt une industrie bien organisée, qui cherche à conquérir ses parts de marché, s'appuyant sur un syndicat puissant qui défend ses intérêts dans le monde et avec l'appui de l'Etat américain qui a bien compris les bénéfices à en tirer. [...]
[...] En effet la coproduction européenne est assez largement un mythe. Cpdt si le film européen n'existe pas en tant que tel il émane des films européens une culture européenne, parfois diff à appréhender en Europe mais perceptible à l'ext. Défendre le ciné européen n'est dc pas défendre sltm l'Europe mais plutôt la diversité culturelle. Le cinéma contribue à dev la culture, l'identité et la langue des pays qui en produisent. Même si ds le cadre de l'UE les négociations à 25 st complexe, il est essentiel de maintenir l'existence des cinémas nationaux quels qu'ils soient, sans forcément qu'ils concurrencent le cinéma Hollywoodien. [...]
[...] Cléopâtre est devenu l'un des films les plus chers (en tenant compte de l'inflation, de 2005, soit 270 millions de dollars) de l'histoire du cinéma. Ds les années 60 les grds studio st alors proches du gouffre financiers. Les films hyperboliques connaissent de couteux échecs commerciaux, c'est le cas pour Cleopatra, mais aussi pour Tora ! Tora ! Tora ou Le jour le plus long par ex. Pour compenser ces pertes, les firmes se tournent vers la production visuelle, distribuent des films indépendants moins rentables et les films européens qui connaissent à cette époques un intérêt qu'ils vt ensuite perdre. [...]
[...] Mais à partir des années 70 le cinéma européen perd l'avancée permise par la crise des studios. Le cinéma italien a qtitativement extrêmement régressé jusqu'à atteindre une centaine de films par an ds les années 2000 contre plus de 200 jusqu'en 1978. Le cinéma italien ne surnage plus en 2000 que grâce à la Commedia al italiana, comédie de mœurs populaire, inexportables. Qt aux films à vocation qualitative, financé grâce à une aide conséquente de l'Etat, leurs producteurs ont petit à petit perdu la notion du risque et ne cherche plus à affronter la sanction du public. [...]
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