Analyse du film La Mort aux trousses, Alfred Hitchcock, 1959, Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason, scène de l'avion, scène finale, Mont Rushmore, description, analyse
La Mort aux trousses (The North by Northwest dans son titre original) est l'un des plus grands chefs d'œuvres d'Alfred Hitchcock sorti en 1959 avec Cary Grant, Eva Marie Saint et James Mason. Ce film est surtout connu pour la scène célèbre de l'avion qui pourchasse le personnage principal dans un désert. De nombreux cinéastes ou films d'animation feront un clin d'œil à cette scène culte. Hitchcock est l'un des plus grands cinéastes, son surnom est "le maître du suspense" et il a réalisé 54 long métrages au cours de sa longue carrière. La plupart de ses films sont désormais cultes. Né dans une banlieue de Londres en 1899, son premier véritable film selon lui s'intitule The Lodger sorti en 1927.
Ses premiers films montrent déjà l'esthétique visuel des films Hitchcock. Son premier film américain est Rebecca en 1940 et il lança sa carrière américaine mais il connu des problèmes avec un producteur du nom de Selznick. Par la suite, il fera en sorte d'être le plus possible son propre producteur. Il est avant tout un artiste de la peur et montre à travers ses films une vision du monde et chacun de ses personnages ont une psychologie profonde. Ses films deviennent de plus en plus créatifs et montrent le génie du réalisateur comme La Corde, Fenêtres sur Cour ou Vertigo.
[...] Enfin, nous avons champ- contrechamps sur Thornhill et Eve (18,19). Thornhill encourage Eve à monter. Ce sont des gros plans sur leur visages et par la magie du montage nous nous retrouvons dans un train avec Thornhill qui aide Eve à monter dans la couchette avec le même champ-contrechamps et la même action (20,21). Les plans sont raccords par la couleur de la couchette qui est bleu tout comme le ciel suivie une réplique qui conclue bien l'aventure : « Venez Madame Thornill ». [...]
[...] Au moment de monter dans l'avion des coups de feu résonnent. C 'est la femme de ménage qui tire sur Thornhill qui s'échappe et prend une voiture. Ainsi, Eve profite de cet occasion pour voler la statuette comprenant des microfilms et monter dans la voiture. Une nouvelle course poursuite démarre et la musique s'accélère jusqu'à présent elle était lente et inquiétante. Arrivé au mont Rushmore, il commence la descente par ailleurs les plans me rappellent un autre film d'Hitchcock la 5ème colonne ou à la fin du film le personnage descend la statue de la liberté pour sauver le méchant. [...]
[...] Lorsque l'avion rentre dans le camion la musique reprend. Par ailleurs, la musique est absente durant toute la scène. Cette scène est silencieuse comme le désert, il y a peu de dialogues, pas de musiques. La seule chose qu'on entend c'est les bruits de pas du personnage, l'avion et les voitures qui passent. Nous avons aussi une importance du regard. Pendant une partie de la scène, le personnage regarde le paysage. La 2nd analyse est la scène finale au mont Rushmore. [...]
[...] Le plan large permet de montrer que le décor est toujours aussi vide et que Thornhill est hésitant. Le plan peut nous rappeler les films de western Le montage va alterner une nouvelle fois point de vue subjectif et travelling latéral sur Thornhill traversant la route (10 et 11). La mise en scène insiste sur le rien, il n'y a aucun danger, aucune action. L'homme, un simple passant qui attend le bus, déclare, avant de disparaître : « C'est drôle, cet avion sulfate des récoltes alors qu'il n'y a pas de récoltes. [...]
[...] Par la suite le montage se focalise sur cet avion dont à aucun moment on verra les pilotes (12). L'attaque commence exactement au milieu de la séquence. Le montage va rompre définitivement avec la logique d'alternance des plans. Thornhill ne s'inquiète pas au début de l'avion jusqu'à qu'il se rapproche dangereusement de lui (13 et 14). Cet objet qui n'avait rien d'inquiétant devient alors une arme très dangereuse. Le fait que l'on voit l'avion au début de la séquence nous permet de comprendre que Hitchcock nous avait donné les indices sur ce qui allait se passer à nous spectateur mais aussi au personnage et cela nous montre que nous sommes aveugles. [...]
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