Wonder Woman, ONU Organisations des Nations Unies, Nicole Kidman, Angry Birds, Fée Clochette, DC Comics, personnages Disney, Danai Gurira, Emma Watson, Anne Hathaway, HeForShe, Black Panther, émancipation des femmes, indépendance, droits des femmes
Les icônes, qu'elles soient réelles ou fictives, jouent un rôle essentiel dans la formation des récits culturels et l'évocation d'émotions profondes. Les institutions, surtout celles ayant une portée mondiale, fournissent le cadre de gouvernance et de politique internationale. Cette dissertation explore une intersection unique des deux : il s'agit de la nomination symbolique de la superhéroïne fictive Wonder Woman en tant qu'ambassadrice honoraire pour l'émancipation des femmes et des filles par les Nations Unies (ONU) en octobre 2016.
[...] De plus, la sélection de Wonder Woman a eu lieu en plein plaidoyer pour de véritables femmes dans les rôles de direction de l'ONU. Les groupes féministes plaident depuis longtemps pour un changement dans la dynamique de leadership de l'ONU. Leur appel s'est intensifié après que Ban Ki-moon, le secrétaire général sortant, a annoncé son intention de démissionner. Un nombre sans précédent de candidates féminines ont été considérées comme potentielles successeurs. Cette liste de candidates n'était pas seulement symbolique - elle signalait une véritable opportunité d'aborder le manque historique de représentation féminine aux niveaux supérieurs de l'ONU. [...]
[...] Contexte de la nomination de Wonder Woman En 2016, la question de l'égalité des sexes gagnait déjà en visibilité, en partie grâce à la nomination historique de Hillary Clinton comme première candidate féminine à la présidence pour un grand parti américain, renforçant l'importance de la nomination de Wonder Woman en tant qu'ambassadrice. De plus, la nomination de Wonder Woman coïncidait avec le 75e anniversaire de sa première apparition en bande dessinée en 1941 et précédait le film tant attendu de 2017, où Gal Gadot incarnait le rôle principal. Cette campagne résultait d'une collaboration entre Warner Bros. et DC Comics, détenteurs des droits du personnage. [...]
[...] Conçu pour commémorer les 75 ans d'influence de Wonder Woman et renforcer le combat pour l'égalité des sexes, ce rassemblement est devenu un véritable lieu de débat, marqué par une tension palpable. Au cœur de l'événement se trouvaient les actrices Gal Gadot et Lynda Carter, toutes deux reconnues pour leur interprétation de Wonder Woman à l'écran. Patty Jenkins, réalisatrice du prochain film Wonder Woman, et Diane Nelson, présidente de DC Entertainment, ont également joué des rôles cruciaux, donnant un poids considérable à la cérémonie. [...]
[...] Critiques sur le choix d'un personnage fictif plutôt que de véritables ambassadrices Lorsque les Nations Unies ont choisi Wonder Woman, beaucoup se sont demandé si un personnage fictif pouvait authentiquement représenter les vraies femmes. Un argument principal contre la nomination de Wonder Woman est le besoin d'une vraie ambassadrice qui peut exprimer des opinions publiquement, interagir avec les médias et les membres de l'ONU, articuler les objectifs d'égalité homme femme lors de conférences, participer activement aux discussions politiques ou encore mettre la pression sur les dirigeants. [...]
[...] Par exemple, le plaidoyer d'Emma Watson a atteint une dimension mondiale. Son discours de 2014 aux Nations Unies a profondément résonné, inspirant des personnalités telles que Malala Yousafzai à s'identifier ouvertement comme féministes. L'ONU utilise donc la notoriété de ses célébrités pour encourager une conversation plus large sur l'égalité des sexes. Il est probable que cette même logique ait influencé la décision de l'ONU de nommer Wonder Woman. Même en tant que personnage fictif, sa notoriété possède un immense potentiel pour susciter des discussions autour des droits et de l'autonomisation des femmes. [...]
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