Clint Eastwood, transmission, rédemption, self made man, anti-héros, mentor, « héros » positifs, souvenirs traumatiques, propagande, valeurs américaines
« Quelque soit l'âge que l'on a, on peut toujours évoluer » .
C'est ainsi que Clint Eastwood conçoit la construction de ses personnages grâce à la transmission dans Gran Torino (2009).
La transmission est un thème récurrent dans ses films et apparaît avec Honkytonk Man (1983) dans lequel un homme vieillissant qui veut léguer ses valeurs avant de mourir. Dès 1983, il n'a cessé d'aborder ce thème, mettant en scène un personnage vieillissant et souvent malade face à un adolescent.
Durant sa jeunesse, Clint Eastwood a travaillé dans des pianos-bars, a appris à jouer de divers instruments. En 1955, il devient acteur. Seize ans plus tard, il réalise son premier film Un frisson dans la nuit. Il faut attendre 1983, avec Honkytonk Man pour voir apparaître le thème de la transmission, qui marque le début de ses oeuvres de maturité.
Notre analyse se centrera sur Honkytonk Man (1983), Million Dollar Baby(2004) et Gran Torino(2009). Passionné de country music et de jazz, Clint Eastwood aborde dans Honkytonk Man la transmission par la musique. Dans Million Dollar Baby, la transmission passe par la boxe et enfin dans Gran Torino, elle passe par une voiture. La musique, la boxe et la voiture sont trois éléments que Clint Eastwood utilise pour servir les valeurs américaines qu'il défend. Dans ces trois films, il est réalisateur, acteur et compositeur. Il y incarne des « anti-héros » qui servent de « mentors » aux jeunes.
[...] Walt : ça va, je suis pas impotent, alors je reste devant. Walt : Je te conseille de m'écouter alors remue- toi ! Thao : Non c'est vous qui m'écoutez grand-père, c'est vous qui m'avez demandé un coup de main, alors je me casse si vous ne me laissez pas devant ! Walt finit par accepter ce que Thao lui impose en poussant un grognement. Dans la séquence suivante, dans un dialogue avec Sue, la sœur de Thao, il est abordé la transmission de Walt à Thao. [...]
[...] Frankie : Ce n'est pas à Dieu qu'elle demande de l'aide, c'est à moi. Frankie sait ce qu'il risque, mais il pense que ses valeurs américaines de la réussite qu'il partage avec Maggie prévalent sur la religion. Et je vous jure devant Dieu c'est un vrai pêché si je faisais ça c'est sûr, mais l'obliger à vivre c'est comme si je la tuais, vous comprenez ? Walt commence par rejeter les valeurs du prêtre, car, pour lui, seules les valeurs de l'expérience comptent. [...]
[...] Durant sa jeunesse, Clint Eastwood a travaillé dans des pianos-bars, a appris à jouer de divers instruments. En 1955, il devient acteur. Seize ans plus tard, il réalise son premier film Un frisson dans la nuit. Il faut attendre 1983, avec Honkytonk Man pour voir apparaître le thème de la transmission, qui marque le début de ses œuvres de maturité. Notre analyse se centrera sur Honkytonk Man (1983), Million Dollar Baby (2004) et Gran Torino(2009). Passionné de country music et de jazz, Clint Eastwood aborde dans Honkytonk Man la transmission par la musique. [...]
[...] Par sa mort, il lègue une dernière valeur à Thao, celle de la justice sans violence. C'est en cela que le spectateur n'est pas déçu dans Gran Torino : la rédemption est réussie (souvenir du jeune coréen effacé par le rachat) et la transmission est, elle aussi réussie. Walt est un héros Conclusion Dans les trois films que nous avons étudiés, nous avons pu remarquer que l'œuvre de maturité de Clint Eastwood est marquée par l'obsession de la Mort qui pousse les antihéros à vouloir transmettre leurs valeurs avant de mourir. [...]
[...] Passe pas un jour sans que ça vienne me hanter. »Walt semble croyant uniquement lorsqu'il sort son briquet avant de mourir pour sauver Thao Walt : Je vous salue Marie La rédemption dans Gran Torino est quasi christique. Il se sacrifie pour son protégé. Ainsi, les jeunes du gang seront arrêtés pour avoir tué quelqu'un sans arme devant témoins. Il se place en statut de sauveur d'une situation dans laquelle la religion n'aurait pas pu faire mieux. Dans une interview accordée au Figaro, Clint Eastwood est en accord avec ses personnages dans leurs conceptions de la religion : ils se posent des questions sur la religion, mais ne sont pas totalement convaincus.[5] Dans les trois films que nous étudions, les trois antihéros cherchent à se débarrasser de ce qui pèse sur leurs consciences avant de mourir. [...]
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