Tim Burton, de son vrai nom Timothy William Burton, est né à Burbank, en Californie, le 25 août 1958. C'est après avoir passé son enfance à Burbank, tout près des hauts lieux du cinéma puisque cette ville est située à quelques kilomètres d'Hollywood, qu'il se lance tout naturellement dans sa carrière de réalisateur. Pendant ses études, Tim Burton montre des aptitudes pour tout ce qui a trait aux domaines artistiques.
Ainsi, il décroche, en troisième, le premier prix d'une compétition locale dont le thème était la propreté de la voie publique. Ses réalisations orneront les camions-poubelles de Burbank pendant deux mois. Pour les diverses fêtes (Noël ou Halloween), on lui demande de décorer les fenêtres de certains bâtiments. À 18 ans, Burton obtient une bourse pour entrer à l'Institut des Arts de Californie, une école fondée par Walt Disney et qui permet à cette maison de production de recruter ses nouveaux animateurs.
Fortement influencé par le célèbre auteur de nouvelles fantastiques Edgar Allan Poe, il est aujourd'hui considéré comme un des maîtres incontestables du fantastique. Dans ce dossier, nous vous présenterons chronologiquement les films qui ont fait son succès et qui l'on construit en tant que réalisateur. Nous nous pencherons avec plus d'attention sur le premier film de Tim Burton qui le rattache, bien que tardivement, au courant expressionniste allemand : son court métrage "Vincent", réalisé en 1982. Nous verrons qu'avec ce premier film, il a réussi à créer un véritable style burtonien, s'imposant alors comme une figure incontournable du cinéma hollywoodien.
[...] Mais l'art de Tim Burton se retrouve bien là, dans l'ironie du héros, à la fois prince charmant et monstre, avec son caractère naïf et ses mains qui représentent un danger. On peut noter que les idoles de Tim Burton sont toujours présentes dans ce film. Après sa collaboration avec Burton dans Vincent où il lit le poème qui accompagne le film, on retrouve ici la collaboration de Vincent Price, dans le rôle du créateur d'Edward. Tim Burton production : Batman, le defi et l'etrange Noël de Monsieur Jack Pendant cette période, Tim Burton travaille pour la première fois sur deux projets en même temps : Batman, le défi et L'Etrange Noël de Monsieur Jack. [...]
[...] En effet, Columbia n'accepte pas toutes les envies de Burton, notamment son idée de noir et blanc, et se retire du projet. La Warner, Paramount Pictures et le 20th Century Fox se mettent en compétition pour produire le film, mais Burton préfère travailler avec Disney qui vient de produire L'Etrange Noël de Monsieur Jack et qui lui promet qu'il aura tout pouvoir sur son film. A sa sortie aux Etats-Unis, les critiques sont unanimes : ce film est un succès. Cependant, le public n'est pas au rendez-vous. Pour la première fois, un film de Burton est nommé aux Oscars en 1995. [...]
[...] Il recevra le prix du meilleur maquillage et du meilleur second rôle. James et la pêche géante et mars attacks une production de Tim Burton James et la Pêche Géante Burton se lance dans un nouveau prochain : l'adaptation du livre de Roald Dahl, James et la Pêche Géante. Mais pris sur plusieurs autres projets, il en confira pas réalisation à Henry Selick, qui avait déjà réalisé L'Etrange Noël de Monsieur Jack. Mars Attacks ! L'un des nombreux projets auxquels le nom de Tim Burton est associé est Mars Attcks ! [...]
[...] A Disney, Tim rencontre Tom Wilhite, responsable du développement créatif, qui se rend compte de l'intérêt des dessins de Burton, et qui lui confit dollars pour produire Vincent. Vincent Vincent est un court métrage qui est inspiré d'un poème de Burton lui-même. Ce court métrage a la particularité d'être un film d'animation en relief, et uniquement en noir et blanc. Ne durant que cinq minutes, Vincent est purement inspiré du cinéma expressionniste allemand. On y retrouve les mêmes graphiques torturés, les mêmes couleurs sombres. [...]
[...] Il s'agit d'un second court métrage, intitulé Hansel et Gretel. L'imagination débordante de Burton se retrouve encore dans ce film puisque le conte des frères Grimm est ici adapté dans une version asiatique : les deux enfants sont représentés sous les traits de deux asiatiques, et la scène finale montre un combat de kung-fu entre les deux héros et la sorcière, qui se trouve être un sorcier. Ce court métrage fait état de l'imagination délirante de son réalisateur, sans pour autant atteindre l'extravagance, la noirceur et l'aspect fantasmagorique de Vincent. [...]
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