Reservoir Dogs, Pulp Fiction, Jackie Brown, Kill Bill 1, Kill Bill 2, Boulevard de la Mort, et pour finir Inglourious Basterds. En seulement 7 films, et quelques participations à divers projets tels un épisode pour la série star des Experts, ou encore un rôle d'acteur dans le film Une nuit en Enfer de Robert Rodriguez, Quentin Tarantino s'est inscrit dans la lignée des grands réalisateurs américains.
Doté d'un franc- parler pouvant en offusquer plus d'un, il n'a de cesse de s'approprier des genres cinématographiques vus et revus (le film d'arts martiaux pour Kill Bill, ou les films de gangsters pour Reservoir Dogs et Pulp Fiction par exemple) afin de les modeler à sa guise. Né à Knoxville, Tennessee le 27 mars 1963, ce mégalomane s'illustre également par son côté touche-à-tout qui l'a amené devant la caméra, avec certaines apparitions remarquées.
Président du jury à Cannes en 2004, en consacrant le hautement subversif Fahrenheit 9/11 de Michael Moore, il s'est affiché à maintes reprises sur la croisette, celle-ci ayant été à l'origine de sa consécration cinématographique dés 1994 avec la Palme d'or du Festival de Cannes décerné à Pulp Fiction. Personnage haut en couleur, il s'est accompagné d'acteurs reconnus universellement, tels Pam Grier, John Travolta ou encore Samuel L. Jackson.
[...] L'animé contribue donc à rendre le scénario crédible. Tarantino recourt également au cinéma en noir et blanc, notamment dans Kill Bill Volume où il choisit de passer d'un massacre en couleurs criardes à un massacre plus "raisonnable", agressant moins le regard et surprenant le spectateur. Les épisodes des Experts qu'il a réalisés comportent également des scènes en noir et blanc, notamment une scène d'autopsie. Tarantino s'appuie sur l'ensemble de ce que l'on peut appeler les clichés habituels qui correspondent au genre du film qu'il est en train de tourner. [...]
[...] http://www.dailymotion.com/video/x83v0_kiss-me-deadly-closing-scene. Scène de l'ouverture de la valise dans En quatrième vitesse. http://www.youtube.com/watch?v=7k2JafdUCZI. Scène de l'ouverture de la valise dans Pulp Fiction. http://www.dailymotion.com/video/x1s7rt_pulp-fiction-you-never-can- tell_music. Travolta et Thurman dansent dans Pulp Fiction. http://www.youtube.com/watch?v=7k7DWeR1hfY&feature=related. Rencontre entre Marcellus et Butch dans Pulp Fiction. http://www.ebaumsworld.com/video/watch/80552265/. Scène de viol du film Délivrance. [...]
[...] Le style Tarantino Sommaire Introduction Partie 1. Un cinéma baigné par des influences multiples 1 Tarantino, spécialiste ès cinéma 1 Entre copie et influence, des clins d'œil omniprésents 2 Des obsessions diverses 2 De l'influence centrale de la musique 1 Un élément primordial de la trame scénaristique 2 Une mise en abime Partie 2. Une nette rupture aboutissant à la création d'un style unique 1 Une œuvre visuellement incomparable 1 Une violence omniprésente 2 La recherche d'un cinéma "esthétique" 2 Une construction scénaristique singulière 1 De l'importance du dialogue 2 Un cadre spatio-temporel innovant Conclusion Sources Introduction Reservoir Dogs, Pulp Fiction, Jackie Brown, Kill Bill Kill Bill Boulevard de la Mort, et pour finir Inglourious Basterds. [...]
[...] Je parle ici du dialogue. Une construction scénaristique singulière De l'importance du dialogue Un dialogue sur les hamburgers en Europe[28]. Ou encore un monologue sur les super héros[29]. Telle est la marque de fabrique du style Tarantino au niveau de l'utilisation de la parole. De son bref séjour dans une école d'acteur durant son adolescence, il en a acquis la passion de l'écriture. Quel peut donc être le rôle de dialogues qui n'apparaissent pas au premier abord comme absolument nécessaires dans l'avancée d'un film? [...]
[...] Le diptyque Kill Bill est sans doute l'œuvre la plus marquée par de nombreuses influences. Chacun des deux volumes est un hommage appuyé à un genre de film particulier. Le premier s'avère être un vrai film de samouraï, très proche du Lady Snowblood du réalisateur japonais Toshiya Fujita, qui raconte l'histoire d'une mère privée de sa famille, humiliée, violée puis emprisonnée qui donne naissance à une fille durant sa captivité, Yuki. Le second est plus proche des westerns de Sergio Leone et des films de kung-fu. [...]
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