Cinéma africain, engagement des cinéastes, civilisations noires, prise de conscience, identité africaine, pouvoir colonial, Sembene Ousmane, Safi Faye, injustices sociales, Djingare Miga
Le cinéma peut se définir comme un art qui expose au public un film ; une oeuvre composée d'images en mouvement accompagné d'une bande-son. Le cinéma africain malgré sa jeunesse est très riche et présente des aspects inattendus. On y trouve la diversité, la complexité, l'originalité, la débrouillardise, la poésie, la réflexion qui, de façon générale, caractérise toutes les activités créatrices en Afrique. Le cinéma apparaît ainsi comme une arme aux mains des cinéastes, pour tantôt réclamer des dus ou encore pour formuler des demandes.
Partant de là, le 7e art est devenu aux mains des cinéastes l'ultime moyen par lequel ils peuvent contribuer au changement, et à la prise de conscience de toutes les sociétés. Cependant quel est le rôle du cinéaste dans l'éveil des consciences des civilisations noires ?
[...] Les tracasseries de l'autorité coloniale. Le cinéaste analyse le réel à travers les critères sociaux, économiques, liés au pouvoir colonial. Il peint avec minutie les misères du peuple noir, meurtri sous le poids d'une administration coloniale hypocrite et malveillante. Il prône la réhabilitation de l'image du colonisé qui est traité comme sous homme, un esclave. Aussi, il peint la pauvreté, les souffrances, les spoliations, et les malheurs d'un peuple. C'est dans cette optique que s'inscrit le film LE MENDAT de SEMBENE OUSMANE. [...]
[...] Nous pouvons donc citer le film de SAFI FAYE LETTRE PAYSANNE C. Les abus politiques Ici le cinéaste critique les travers des hommes politiques. Dans ses films le réalisateur dénonce les assassinats, les vols, les injustices sociales, les complots politiques dons victime les peuples. Nous pouvons prendre pour exemple le film de DJINGARE MIGA intitulé ETOILE NOIRE D. Dénonce les fléaux Par le moyen du film le cinéaste parle des grandes calamités publiques, des malheurs, des catastrophes, des désastres dont sa victime, les populations de la classe prolétaire. [...]
[...] Ici le cinéaste fustige (blâme) certains problèmes qui freinent l'évolution des sociétés noire. Et surtout le problème crucial de la faim qui ravage nos populations et toute l'Afrique, c'est dans cette logique d'idée que s'inscrit le film de HENRY DU PARC intitulé L'HERBE S'AUVAGE II. La prise de conscience des peuples Le cinéaste, bien que présentant et faisant souvent apparaître aux hommes les tares de sa société, ne se limite pas à ce fait dans la prise de conscience, il va jusqu'à proposer de nouvelles connaissances, permettant aux Africains d'avoir des armes efficaces pour leurs combats. [...]
[...] Partant de là, le 7e art est devenu aux mains des cinéastes l'ultime moyen par lequel ils peuvent contribuer au changement, et à la prise de conscience de toutes les sociétés. Cependant quel est le rôle du cinéaste dans l'éveil des consciences des civilisations noires ? I. Le cinéaste évoque les maux qui minent les sociétés noires Le cinéaste au moyen des films qu'il réalise touche les maux qui minent nos sociétés, telles que les tracasseries de l'autorité, les misères et aussi les abus politiques, dénonce certains fléaux qui entravent nos sociétés. [...]
[...] Il mène alors le combat de la race opprimée pour éventuellement brise le joug de l'esclavage pour enfin recouvre la liberté. C'est dans cette atmosphère qu'AIME CESAIRE, dans CAHIER D'UN RETOUR À LE PAYS écrivait ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche. Ma voix, la liberté de celle qui s'affaisse aux cachots du désespoir Conclusion Au terme de notre étude, il ressort que le rôle du cinéaste dans l'éveil des consciences situé à plusieurs niveaux. D'abord, dans l'évocation des maux qui minent les sociétés noires, des fléaux, les abus politiques, les injustices de certaines personnes. [...]
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