À travers les âges, on a pu assister à l'émergence d'une myriade de mouvements, d'écoles et de genres artistiques. Mais il en est un, relativement récent, qui n'a pu s'observer qu'à travers le septième art. Si le phénomène du remake a de tous temps été présent dans l'histoire du cinéma, les différents acteurs du monde de la pellicule font consensus sur le fait qu‘il soit, sinon inclassable, du moins irréductible à sa seule définition linguistique, telle que donnée par le petit Robert: « REMAKE [Rimek]. n. m. (v. 1945; mot angl., de to remake « refaire »). Anglicisme (Cin.). Film reproduisant, avec de nouveaux acteurs, la première version d'un film à succès. » Il sera aisé bien que complexe de démontrer ici que cette façon de traiter le récit comporte d'innombrables ramifications, tant au niveau de sa définition qu'à celui des types de remakes. Pour concrétiser la problématique, l'auteur a de plus jugé approprié d'effectuer, en second lieu, une étude comparative d'un de ces « films à succès » et de son avatar : Les Diaboliques d'Henri-Georges CLOUZOT (1955) et Diabolique, de Jeremiah CHECHIK (1996).
[...] Airs qu'on pourrait aujourd'hui qualifier de plagiaires, étant donné le fait que bon nombre de cinéastes modernes présentent carrément ces reconfections comme étant de leur cru, assumant que la courte mémoire du grand public et son incessant désir de divertissement suffiront à voiler le subterfuge. Croirait-on que le classique E. T. de Spielberg n‘est en fait qu'une variante du Jour où la Terre s'arrêta, de Robert Wise, qui remonte aussi loin qu'en 1951 ? PROTOPOPOFF, D. et SERCEAU, M. Hollywood à la recherche de son ombre, in Cinémaction SYMBOL 176 "Times New Roman" 10#53, octobre 1989, pp. [...]
[...] Écoles, genres et mouvements au cinéma, coll. Comprendre et Reconnaître, Larousse pp à 67. Ce brillant ouvrage amena d'ailleurs Hitchcock lui-même à demander à l'auteur de lui concocter un scénario similaire à celui du film de Clouzot, ce qui donna naissance à l'excellent Vertigo (1958). [...]
[...] Au milieu des années 30, la violence et l'immoralité basculèrent du côté des justiciers qui, sous le couvert de leur badge, s'adonnaient au sadisme à cœur joie Puis, en 41, c'est le film noir. Enfant de l'Entre-deux-guerres, il traverse la deuxième avec sur son dos l'étendard du fatalisme de l'existence et de la fuite vers soi-même en réponse à ce désespoir. On sent la vague existentialiste traverser le septième art. Le film criminel, à cause de sa grande hétérogénéité, présente comme seuls caractères communs des matériaux dramatiques: le crime et le criminel auxquels s'ajoutent les particularités de chacun des sous- genres, ici, le film noir. [...]
[...] 95-97. BAZIN, André. Remake USA, Cahiers du Cinéma, SYMBOL 176 "Times New Roman" 10#11, avril 1952. ibid. SERCEAU, Michel., op. cit. Jargon pour who did it? qui l'a fait? PINEL, Vincent. [...]
[...] Après un passage, écourté pour des raisons de santé, au lycée Sainte-barbe, en classe de préparation à l'École Navale, il est tour à tour secrétaire de Louis Marin à l'URD et chroniqueur pour Paris-Midi, puis il collabore avec des chansonniers tels que Dorin et Mauricet avant de se mettre, à partir de 1930, à l'écriture et à l'adaptation de scénarios (pour Litvak, Gallone, Dupont ) et de pièces de théâtre (Le Mur de l‘Ouest, On prend les mêmes). Il débute réellement en 1931 en signant, de concert avec Boucot, un court métrage intitulé La terreur des Batignolles. Il travaille ensuite en tant qu'assistant réalisateur sur des films tels que Je serai seule après minuit, Faut-il les marier ? (1932) et Le château de rêve (1933). En 39, la santé fragile de Clouzot l'épargne d'aller au front. Il progresse donc en tant que scénariste et réalise en 1942 son premier long métrage, L'assassin habite au 21. [...]
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