Exposé (Licence d'Histoire option cinéma) consacré à Ernst Lubitsch et présentant le réalisateur. Il comprend une introduction, une biographie ainsi qu'une étude sur son travail notamment sur son film To Be or Not To Be.
[...] C'est dans ce contexte que Lubitsch réalise ses premières comédies, qui se démarquent des autres fictions par leur sophistications. Les années 1920 marquent donc l'âge d'or du cinéma allemand, laissant un héritage considérable. Il ne faut pourtant pas oublier qu'à cette période la République de Weimar est remise en cause et que l'extrême droite se renforce dans une société en mutation qui doute. Ainsi, dans ce contexte d'expansion cinématographique mêlé à la montée de l'extrême droite et de l'idéologie nazie en Allemagne, comment Ernst Lubitsch s'est fait une place de premier ordre au rang des meilleurs réalisateurs internationaux? [...]
[...] C'est à partir de là qu'Hollywood ouvre ses portes en grand à Lubitsch. Alors que la mésentente à la tête de l'EFA entre actionnaires allemands et américains s'accroît, Lubitsch et son associé penche du coté de ces derniers. Ainsi, en décembre 1922, le cinéaste fait ses adieux au pays qui l'a vu naître Lubitsch en Amérique (1922-1947) A Hollywood, Lubitsch est attendu par une actrice et productrice adulée, Mary Pickford. Celle-ci, séduite par les grandioses mises en scènes de l'artiste lui propose de co-réaliser un film historique sur la cour des Stuart, Dorothy Vernon of Haddon Hall. [...]
[...] Au printemps de cette année, il rejoint la Paramount et y "rencontre" le cinéma sonore. Il relève le défi et le rend productif en créant un nouveau genre : il élabore une forme propre de la comédie musicale où les chansons sont intégrées dans l'action comme moments d'intensité. Ainsi, il réalise son premier film parlant en 1929, Parade d'amour, qui obtient six nominations aux Oscars, dont celle du meilleur film. En 1933, il devient citoyen américain et en 1935 il devient également directeur de la production pour la Paramount. [...]
[...] C'est aussi une réflexion sur le théâtre où Lubitsch s'amuse constamment à nous tromper. La vanité infinie des acteurs, l'infidélité conjugale, la monstruosité et l'imbécillité des dignitaires nazis sont tous des sujets justifiables aux yeux de Lubitsch de l'ironie satirique. Celle- ci, avec sa forte tonalité de farce et de burlesque correspond au plus nuancé des jugements de valeurs. Elle exprime tour à tour une tendresse complice envers les uns et un mépris, une horreur envers les autres. CONCLUSION Ernst Lubitsch, d'origine berlinoise, découvre très tôt sa passion pour le théâtre puis pour le cinéma. [...]
[...] Ernst y découvre la magie de la mise en scène. Ainsi, de 1911 à 1913, il interprète plusieurs petits rôles. Cette année 1913 est marquante pour Ernst qui quitte le théâtre pour le cinéma. On l'engage comme acteur dans une série de films, produite par Paul Davidson, dirigeant de l'Union-Film. On le compare déjà à Chaplin. En août 1914, c'est le début de la guerre, et la production de films se raréfie. Sa carrière cinématographique étant au point mort, Ernst décide de passer à la mise en scène. [...]
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