L'influence culturelle du cinéma français aux Etats-Unis est indéniable. Il trouve notamment sa source dans ce que le député de Paris, Patrick Bloche, appelle « Le désir de France » , ce sentiment de sympathie que peuvent avoir, pour la culture française, les étrangers.
La France dispose donc d'un sentiment d'amitié à son égard, ce qui favorise le rayonnement de sa culture. Le cas américain en est un exemple révélateur.
La France possède en effet une place privilégiée aux Etats-Unis. A titre d'exemple, le français est la première langue étrangère enseignée ; ce sont les restaurants et cafés dits « french » qui attirent le plus et connote l'image positive de la France et ce lien quasi-sentimental qui peut lier une partie de la population américaine à la France et sa culture. De New-York à Los Angeles, la touche « frenchy » attire voire attendrit et Paris fascine.
[...] Nous étudierons donc cet impact lorsque les films français sont récompensés dans les festivals internationaux aux États- Unis. a. Développement des festivals de films français Le réseau culturel met en place, chaque année aux États-Unis, des saisons consacrées à un courant cinématographique, un réalisateur, ou encore un acteur. Elles restent toutefois difficiles à organiser et sont en réalité assez peu nombreuses. On peut citer comme exemple récent la rétrospective Jacques Rivette qui a eu lieu aux États-Unis en 2006. À New York, les 31 projections ont réuni 2044 spectateurs[6]. [...]
[...] Le tableau suivant expose les films français ayant reçu des récompenses internationales en 2007. Source : Unifrance 3 Diversité culturelle et rôle de la critique Les films français recueillent très souvent les éloges de la critique américaine. Ils jouissent d'une couverture presse unique comparativement à leur place sur le marché, notamment à New York et à Los Angeles, que ce soit dans les magazines, les quotidiens ou encore les hebdomadaires gratuits, références culturelles locales. Par exemple, en 2000, le film de Caire Denis Beau Travail a été élu meilleur film de l'année par un jury de critiques américains réuni par l'hebdomadaire Village Voice. [...]
[...] Les oublier serait de la folie –article complet en annexe 5. The Village Voice février 2007 cf article annexe 6. [...]
[...] Par exemple, pour la session automne 2007, FACE propose 23 films parmi lesquels Bamako d'Abderrahmane Sissako, Fauteuils d'Orchestre, de Danièle Thompson, Gabrielle de Patrice Chéraud ou encore Lady Chatterley de Pascale Ferran. Au-delà de ce programme, les universités américaines invitent des réalisateurs français à venir donner des leçons de cinéma à leurs étudiants. En effet, depuis 2003, Unifrance et le Ministère des Affaires étrangères organisent Set With French Cinema», sur les plateaux avec le cinéma français. La première édition a notamment accueilli Claude Miller, ce qui a ensuite permis au projet de se développer. [...]
[...] Il ajoute d'autre part que les lecteurs américains «sont forcément déçus, car la plupart des films encensés par le New York Times ne trouvent jamais de distributeur Cet espace dévolu au cinéma français est en grande partie dû à l'héritage de la Nouvelle Vague, qui a marqué de nombreux critiques. Durant de nombreuses années, les critiques américains ont vu des films pour la plupart issus de ce mouvement. Le cinéma français post Nouvelle Vague semble alors ne pas avoir été à la hauteur de ce que laissait présager ce courant. [...]
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