$L'intérêt philosophique de ce film est de montrer progressivement comment la sensibilité, l'attention puis enfin la conscience se mettent en place chez cet enfant, qui, initialement, était un enfant "sauvage" dénué de toute aptitude intellectuelle. Ici, le cinéma montre tout son intérêt philosophique : en effet, par le biais de ce film, le contact de l'enfant au monde est mieux mis en évidence, les relations entre l'enfant et les autres personnages sont explicites. Ainsi, progressivement, la conscience apparaît chez cet enfant. Au début du film, nous voyons un enfant évoluant au sein de la nature, tel un animal sauvage ( sa démarche nous fait penser à celle de l'ours ), puis sa prise en charge par Itard est l'élément déclencheur qui va lui permettre de se développer dans un environnement plus sain où il va peu à peu trouver ses marques pour enfin acquérir une conscience digne de ce nom : ce film montre la formation progressive de la conscience chez cet enfant par le biais du contact qu'il entretient avec le monde. De ce fait, l'intérêt philosophique du film est de prouver l'importance de la conscience chez l'être humain. Elle est essentielle pour notre quotidien, car l'enfant en arrivant au village était dépourvu de toute sensibilité, il n'avait pas ancré en lui la notion de langage, d'amour, d'amitié, ce qui lui interdit toute relation avec autrui, cependant il va peu à peu grâce à l'aide d'Itard entretenir un rapport réel avec ce qui l'entoure. La preuve réelle de sa progression intellectuelle est l'identité qu'on lui donne : il est appelé " enfant sauvage " au début du film, pour ensuite se faire attribuer un prénom : Victor.
[...] Selon Aristote, " l'homme a un langage" contrairement aux animaux, ce qui confirme l'hypothèèse d'Itard puisque l'enfant n'a aucune notion de langage proprement dite : il n'éémet aucun son. De plus Aristote indique que " celui qui n'est pas capable d'appartenir àà une communautéé [ . ] est soit une bêête soit un dieu ce qui signifie que pour êêtre Homme, il ne faut pas êêtre seul, ce qui rejoint l'hypothèèse d'Itard selon laquelle cet enfant sauvage ne peut pas se déévelopper sans rapport au monde, sans contact avec ce qui l'entoure. [...]
[...] En effet, c'est l'expéérience et le véécu qui permettent les sens. Prenons exemple sur la scèène du miroir oùù un morceau de nourriture lui est montréé dans le miroir, le toucher intervient, c'est une situation claire et préécise qui lui permet le dééveloppement de ses sens, ils ne sont pas naturels. Il y a seulement un sens qui est dééveloppéé chez lui depuis sa naissance ou du moins sa petite enfance, c'est l'ouïïe, car il perççoit certains sons qu'il est capable d'identifier. [...]
[...] Itard déécide de s'occuper de l'enfant car il pense qu'il est devenu idiot parce qu'il n'a pas éétéé au contact du monde. Il veut se prouver àà lui-mêême qu'il est capable de faire de cet enfant sauvage un enfant digne de ce nom, c'est-àà-dire un petit êêtre qui déécouvre la vie et acquiert des capacitéés de jour en jour. Itard pense que le côôtéé "sauvage" de l'enfant peut disparaîître pour laisser place àà une rééelle conscience grââce àà la rééalisation d'expéériences, de petits exercices qui lui permettent de comprendre ce qui l'entoure. [...]
[...] Questions sur le film L'enfant sauvage, de Franççois Truffaut Quel est l'intéérêêt philosophique du film ? L'intéérêêt philosophique de ce film est de montrer progressivement comment la sensibilitéé, l'attention puis enfin la conscience se mettent en place chez cet enfant, qui, initialement, éétait un enfant "sauvage" déénuéé de toute aptitude intellectuelle. Ici, le cinééma montre tout son intéérêêt philosophique : en effet, par le biais de ce film, le contact de l'enfant au monde est mieux mis en éévidence, les relations entre l'enfant et les autres personnages sont explicites. [...]
[...] Ici, dans la scèène du miroir, c'est un peu le mêême procéédéé : si Itard ne s'éétait pas approchéé pour lui tendre un morceau de nourriture, Victor ne se serait sans doute jamais aperççu que l'image qu'il voyait dans le miroir éétait lui-mêême. En revanche, je pense que les éémotions sont innéées, car elles sont le signe explicite de nos penséées depuis notre enfance, mais sont éégalement acquises car elles éévoluent au fil du temps selon nos expéériences et notre luciditéé face aux éévéénements. [...]
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