Politique au cinéma, pouvoir judiciaire, le droit de tuer Joël Schumacher, inside job Michael Moore, films britanniques, free cinema, mississippi burning Alan Parker, démocratie, politique, cinéma
Contrairement au pouvoir exécutif, il a été presque totalement ignoré par le cinéma. Il est toujours plus facile de traiter des méfaits d'un homme seul que d'un groupe parlementaire. De plus, la fonction parlementaire consiste avant tout à voter des lois et contrôler l'exécutif, mais les dysfonctionnements de la démocratie sont difficiles à attribuer directement au seul parlement.
[...] Il y a aussi l'intolérance religieuse, par exemple l'opposition entre catholiques et protestants en Irlande qui a fait l'objet de nombreux films. B. Précarité sociale et libéralisme économique Dès son origine, le cinéma a eu une veine sociale. La sensibilité progressiste de certains metteurs en scène les pousse à mettre en cause les États démocratiques. Un des premiers était Terre sans pain de Buñuel. Il y a déjà trois versions des Misérables entre 1900 et 1920. Charlie Chaplin était très sensible au sort des personnes modestes, de The Kid aux Temps Modernes en passant par Les lumières de la ville. [...]
[...] Quelques exemples de notions politiques au cinéma I. Le pouvoir législatif Contrairement au pouvoir exécutif, il a été presque totalement ignoré par le cinéma. Il est toujours plus facile de traiter des méfaits d'un homme seul que d'un groupe parlementaire. De plus, la fonction parlementaire consiste avant tout à voter des lois et contrôler l'exécutif, mais les dysfonctionnements de la démocratie sont difficiles à attribuer directement au seul parlement. Mr Smith au Sénat en 1936 de Capra évoque un jeune sénateur très idéaliste élu au côté d'un homme beaucoup moins honnête. [...]
[...] Le cinéma britannique, notamment depuis une vingtaine d'années, a un grand penchant social. Il existait déjà dans les années 50 des écoles de ciné- réalistes qui privilégiaient le free cinema. Aujourd'hui on retrouve ce cinéma dans une mise en scène qui ne présente pas les gens ordinaires comme des héros, mais plutôt des victimes. Les films britanniques mettent en avant le déterminisme social sur les comportements individuels. Ce sont des réalisateurs comme Ken Loach en premier lieu, mais aussi le versatile Stephen Frears. [...]
[...] André Cayatte s'est fait une spécialité de cette justice aveugle, comme avec, Nous sommes tous des assassins. Également a souvent été très traitée la peine de mort, incompatible avec un vrai État de droit car relevant plus de la vengeance que de la justice. C'est par exemple le cas de L'invraisemblable vérité de Fritz Lang, Le Procès d'Orson Welles, ou encore La Dernière Marche de Tim Robbins. Sur le fonctionnement interne d'un tribunal, il y a le documentaire Délit Flagrant qui est un document sur la justice au quotidien. [...]
[...] L'intolérance et le racisme Ces phénomènes peuvent exister malgré des élections et du pluralisme. Yves Boisset a dénoncé le racisme anti-arabe avec le film Dupont Lajoie. Ken Loach aussi dans Just a Kiss qui raconte l'histoire d'amour difficile entre un pakistanais et une Française, qui aborde en même temps le communautarisme religieux de la famille pakistanaise. Voir aussi Tous les autres s'appelle Ali de Fassbender. Le cinéma US a énormément abordé ce sujet, notamment le racisme anti-noir, avec par exemple des films historiques sur le KKK (Mississippi Burning d'Alan Parker). [...]
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