Psychose (Psycho, titre original) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock en 1960. Ce film tient ses origines du roman Psycho de Robert Bloch. Elevé au rang de chef d'œuvre aujourd'hui, il met en scène Anthony Perkins dans le rôle de Norman Bates, et Janet Leigh dans celui de Marion Crane. Grand succès public, une suite, Psychose II réalisée par Richard Franklin, un troisième volet Psychose III réalisé par Anthony Perkins lui-même puis enfin un quatrième volet (téléfilm) Psychose IV réalisé par Mick Garris, sont sortis quelques années plus tard.
Notons le remake éponyme de Gus Van Sant réalisé en 1998, reprenant l'original et avec exactitude chacun des plans du film reprenant même les erreurs d'Alfred Hitchcock, mais qui fut un réel échec commercial. La scène qui nous intéresse aujourd'hui est la mythique scène de la douche, dans laquelle l'héroïne, Marion Crane se fait assassiner.
[...] Elle reprend la route. Un violent orage éclate et pousse Marion à s'arrêter dans un motel pour la nuit. L'Hôtel est tenu par Norman Bates dont elle fait la connaissance et sa mère. Marion s'inscrit sur le registre de l'hôtel en utilisant une fausse identité. Norman et Marion font connaissance, celui-ci l'invite a diner avec lui malgré le refus lointain de sa mère perçu au loin par Marion. Après le repas, Marion retourne dans sa chambre et est décidée, le lendemain, à retourner rendre l'argent à son patron. [...]
[...] Arbogast se faufile dans la maison des Bates, accueilli par la voix de la mère, il se fait poignarder en haut de l'escalier. Norman fait de nouveau tout disparaître. Sans nouvelles du détective, Lila et Sam enquêtent de leur côté et découvrent que la mère de Norman Bates est décédée depuis 10 ans, elle s'est suicidé après avoir empoisonné son amant. Lila et Sam se rendent à l'hôtel des Bates et se font passer pour un couple de passage. Lila et Sam décident de fouiller la chambre dans laquelle se trouvait Marion et sont convaincus qu'elle est bien passée par cet hôtel. [...]
[...] Au bureau où elle travaille ; Marion est chargée par son patron, George Lowery, de remettre à la banque la somme de dollars, fruit d'une importante transaction. Marion ne passe pas par la banque et quitte la ville, avec cet argent, pour retrouver Sam. La fatigue l'oblige à s'arrêter sur le bord de la route. Réveillée le lendemain par un policier qui demande à la contrôler, elle panique, après son geste de la veille, et décide de se rendre dans un garage pour changer de voiture. Au garage l'échange se fait alors que Marion est observée par le policier. [...]
[...] Dans cette scène, on ne voit jamais la violence directement, les personnages ne se font jamais tuer devant nos yeux. Ce sont d'autres éléments qui viennent suggérer la violence, une grande expressivité. C'est le cas du regard de la vieille femme. A travers celui-ci, le spectateur imagine lui-même ce qu'il vient de se passer. Il n'est pas obligé de représenter l'action visuellement, le regard ou encore la musique peuvent parfois être bien plus forts. Anthony Perkins dit au sujet de la scène de la douche que : En fait, on ne voit presque rien. [...]
[...] Ce n'est pas tout. Cette figure du cercle, se retrouve avec le pommeau de douche, le nombril de Marion ou encore sa bouche grande ouverte lorsque celle-ci découvre l'assassin (Annexe 1). Lorsqu'elle actionne l'eau, Hitchcock réalise un plan subjectif comme ci le spectateur était à la place de Marion et regardait en direction du pommeau de douche, recevant l'eau sur son corps. Ce plan semble montrer la force du jet d'eau et semble symboliser ici la violence qui va s'abattre sur la jeune femme. [...]
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