France, cinéma français, films français, production cinématographique, exception culturelle, frères Lumière, Léon Gaumont, Pathé, États-Unis, cinéma américain, Europe, studios Marvel, DC Comics, Disney Production, Georges Lautner, Gérard Oury, Olivier Baroux, Claude Lelouch, Dany Boon, Jean Renoir, René Clair, François Ruffin, Jean-Pierre Jeunet, Christophe Barratier, Luc Besson, Gérard Depardieu, Jean Reno, Alain Delon, Catherine Deneuve, Audrey Tautou, Jean-Paul Rappeneau, CNC Centre National du Cinéma, TF1, France 2, Canal +, crédit d'impôt
À Paris, le 28 décembre 1895, les frères Lumière projettent publiquement la première pièce cinématographique "La sortie des ouvrières de l'usine lumière" : le cinéma est né. Le 12 août 1895, Léon Gaumont fonde la "L. Gaumont & Compagnie", un an plus tard, Charles et Émile Pathé créent "Pathé". Ces deux sociétés, qui se sont progressivement développées tout au long du XXe siècle en produisant plus de films grâce aux progrès technologiques, sont aujourd'hui les sociétés cinématographiques les plus anciennes encore actives et les plus connues au monde. Ainsi apparaît-il que la France entretient un rapport étroit et privilégié avec le cinéma.
[...] Dès lors, pourquoi peut-on affirmer que le cinéma incarne « l'exception française » ? I. Un intérêt pour un cinéma diversifié Tout d'abord, en France, le cinéma est profondément ancré dans la culture nationale et dans les mœurs. Effectivement, le cinéma apparaît comme le loisir préféré des Français. Selon une enquête de Onetous de des Français disent apprécier particulièrement aller au cinéma. Cet engouement pour le cinéma a été très intense en 2016 puisque près de 213 millions de tickets ont été vendus en France, ce qui constitue la deuxième meilleure vente de ces 50 dernières années. [...]
[...] Les films qui postulent pour les aides du CNC sont sélectionnés par un système de notation qui attribue les points en se basant sur un critère de nationalité. Les films bénéficiaires sont dits « films d'initiative française ». Le CNC leur offre un soutien direct avec des aides sélectives et automatiques qui visent à financer une part de l'enveloppe financière du film, mais aussi l'achat de technologie et d'équipement de tournage. En plus de contrôler le nombre de salles de cinéma sur le territoire français, le CNC détermine la chronologie des médias afin d'assurer une rentabilité satisfaisante aux différents secteurs d'exploitation du cinéma. [...]
[...] Tous les genres du cinéma sont exposés : drames, comédies ou encore biopics . L'une des spécificités du sentiment français est sans nul doute l'importance que l'on accorde aux répliques. Les réalisateurs issus de la « Nouvelle Vague » -mouvement de la fin des années 1950-1960 porté par François Truffaut- voyaient dans l'écriture et les dialogues, le gage d'un film de qualité. Certains films comme « Les Tontons Flingueurs » (1963) de Georges Lautner ont d'ailleurs laissé une marque dans la conscience collective par des répliques cultes Mais à côté de ces films exaltant la langue française, existent aussi des comédies plus populaires qui fondent leur dimension comique sur des clichés, des mimiques, des personnages fantoches et originaux. [...]
[...] Effectivement, « le pays des Lumières » dispose d'un savoir-faire unique et conçoit un film comme une véritable création artistique contrairement aux USA qui se sont résolument tournés vers la production cinématographique de masse, en témoignent les stratégies marketing des studios Marvel, DC Comics ou encore de Disney Production. C'est sur cette différence fondamentale que se fonde la notion qu'il va s'agir d'analyser. « L'exception culturelle » est directement liée à l'Uruguay Round, cycle de négociations portant sur le libre-échange des biens et services des pays participants. [...]
[...] Les différents mouvements qui ont formé le capital cinématographique français ont principalement eu pour but de transmettre des messages. Des films tels que « À nous la liberté » (1931) de René Clair qui montrent non sans humour la quête de profit que mènent les grandes entreprises trouvent une continuité dans le récent film documentaire « Merci patron » (2016) de François Ruffin. Par ailleurs, le cinéma français est connu pour sa poésie et sa légèreté qui se retrouvent dans le « Fabuleux Destin d'Amélie Poulain » (2001) de Jean-Pierre Jeunet ou encore « Les Choristes » (2004) de Christophe Barratier. [...]
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