Hollywood-Bollywood, mondialisation, cinéma
De nos jours la production cinématographique mondiale est très concentrée. Deux industries se détachent pourtant et s'affrontent : Hollywood et Bollywood. Bien que leur nom ne diffèrent que d'une lettre le cinéma Hollywoodien fait face à un mouvement venu d'Asie qui est le continent le plus dynamique en terme de production cinématographique. Mais si les chiffres nous encouragent à penser que l'Asie va d'ici peu écraser le géant américain, la donne est tout à fait différente quand on regarde non pas le nombre de productions, mais la répartition des entrées dans les salles.
Aujourd'hui, Hollywood peut être considéré comme néfaste en écrasant toutes autres formes de cultures sur son passage. Cependant le nom d'Hollywood est apparenté à une usine à rêve, un producteur de bonheur. Hollywood recherche surtout à assurer la pérennité de ses exportations vers les marchés étrangers. Les américains ont donc ainsi réussi à imposer leur savoir faire aussi bien dans le cinéma que dans les productions télévisuelles.
Bollywood quand à lui est comme son nom l'indique le cinéma commercial de Bombay (Mumbay) apparenté au cinéma de l'extrême, du grandiose et de la passion.
Hollywood ne peut pas se faire de place en Inde puisque Bollywood fait les mêmes films avec la musique en plus et s'adapte aux cultures occidentales. C'est une forme d'acculturation du monde cinématographique.
Par conséquent d'un point de vue culturel, démographique et productif, seul l'Inde peut donc espérer un jour concurrencer sérieusement le géant de l'Ouest.
[...] La part du cinéma australien devrait augmenter en 2001 avec la sortie de Moulin Rouge de Baz Luhrmann. Le cinéma en Inde : le phénomène Bollywood[16] Quel est le premier pays producteur de films au monde? Non, ce ne sont pas les Etats-Unis, mais l'Inde. Avec 764 films produits en 1999, elle devançait la production américaine et ses 677 films. En l'absence de statistiques évaluant la diffusion de la production indienne, ces chiffres attestent de l'importance du phénomène "Bollywood", terme désignant la concentration de studios autour de Bombay, à l'instar d'Hollywood à Los Angeles. [...]
[...] À la fin des années 1990, le cinéma américain exerce une domination en termes financiers, sinon par le nombre de films. En effet, si les États- Unis produisent 700 films par an, l'Europe Occidentale fait jeu égal et le sous-continent indien mieux encore ; en revanche, les principaux studios hollywoodiens dépensent largement deux fois plus que le budget de production global du reste du monde. Il s'ensuit qu'en 2000, à l'exportation, Hollywood rapporte 6,4 milliards de dollars aux États-Unis. Rares sont les pays, telle l'Inde, où le cinéma américain ne se taille pas la part du lion. [...]
[...] C'est pourquoi, depuis 2 ou 3 ans et surtout depuis 2005, le public indien commence à se lasser de ces histoires à l'eau de rose. Les formules prêtes à consommer connaissent aujourd'hui une crise sans précédent. Heureusement, le cinéma de Bombay a été très réactif. De nouveaux genres font désormais leur apparition dans les salles obscures et les box offices : les films d'horreur, les films dramatiques et les films qui abordent des sujets de sociétés sensibles arrivent sur le devant de la scène. [...]
[...] Ce qui permet de maximiser le retentissement de la campagne publicitaire et de s'appuyer pleinement sur l'effet médiatique des stars. Marketing: 40% du coût d'un film Cette évolution rend plus difficile encore l'émergence de distributeurs concurrents, le ticket d'entrée sur le marché étant plus élevé. Et les dépenses de marketing aujourd'hui nécessaires pour se faire connaître coupent court à toute illusion d'une diffusion des films sans grands moyens par internet ou quelque technologie nouvelle. En moyenne, un film standard d'une major hollywoodienne doit en effet dépenser 39 millions de dollars pour le marketing sur le seul marché américain, soit environ 40% du coût total du film. [...]
[...] Puis les années 1970-1980 voient apparaître de nombreux films noirs. Dans les années 1990 les comédies romantiques et familiales reprennent le dessus. Les années 2000 correspondent à la mondialisation de Bollywood, qui n'est pas un simple marché national de seconde zone, mais une industrie internationale adoptant les standards techniques occidentaux. De grandes maisons de production comme Yash Raj Films et Dharma Production se lancent à la conquête du marché mondial. C Les conventions du genre et les spécificités d'un film de Bollywood Encore méconnu du public occidental (et particulièrement français), Bollywood est un cinéma à part entière. [...]
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