Nosferatu le vampire, Friedrich Wilhelm Murnau, Hutter, Orlok, Nosferatu, maison d'Ellen, Max Schreck, pays d'Europe centrale, film
En 1838, un agent immobilier nommé Hutter est envoyé chez le comte Orlok pour lui vendre une maison en face de la sienne. Une fois sur place, il se rend compte qu'Orlok est en vérité Nosferatu le vampire, et le comportement étrange du comte le terrifie. Inquiet et apeuré, il décide de rentrer et de retrouver sa femme Ellen. Mais Nosferatu sème la terreur dans un village proche, et Ellen découvre qu'elle seule peut l'arrêter, en se sacrifiant pour que la lumière de l'aube le brûle.
[...] Quelques instants plus tard, un polype à tentacules attrape quelque chose, ce qui correspond aux longues griffes de Nosferatu. Enfin, lorsque Nosferatu a décimé l'équipage du bateau, un plan en contre-plongée le rend intimidant et lui confère une puissance dominatrice. Mais surtout, les cordages du bateau en arrière-plan établissent un lien avec une toile d'araignée vue précédemment. Nosferatu est l'araignée et les matelots sont réduits à des mouches empêtrées dans sa toile, sans aucun espoir de lui échapper. L'idée qu'il est impossible d'échapper à Nosferatu, d'une forme de fatalité inévitable se répète de multiples façons. [...]
[...] Celle-ci donne également l'impression d'être à la place des personnages afin d'immerger le spectateur au maximum. De même, lorsque Nosferatu a pris le contrôle du bateau, un plan subjectif place le spectateur avec lui sur le pont du navire. L'image tangue d'un côté à l'autre et on se rapproche inexorablement des côtes. Enfin, lors du début de l'épidémie de peste, Ellen regarde à travers la fenêtre. Un plan subjectif nous montre les habitants qui portent des cercueils, en se rapprochant d'Ellen. [...]
[...] En outre, à la fin du film, un plan central et symétrique dépeint Nosferatu attendant à la fenêtre avant de consumer Ellen. Il est encadré par les barres de la fenêtre, comme s'il ne pouvait pas sortir, mais malheureusement pour elle, on peut voir ses mains qui dépassent. Ainsi, on comprend qu'il peut l'attaquer à n'importe quel moment, et qu'il n'est statique que par choix. Enfin, la musique choisie souligne toujours l'action en cours. Lorsque Hutter et Ellen sont paisibles, elle est positive et montre leur bonheur, et à l'inverse, les scènes avec Orlok sont systématiquement accompagnées d'une musique sinistre. [...]
[...] Les deux personnages semblent avoir une forme de complémentarité qui les attire l'un vers l'autre, autant par leurs costumes, que leur lien mystérieux ou que par leurs actions et finalement avec le sacrifice d'Ellen. Après s'être repaît de son sang, Nosferatu se rend compte qu'il a pris trop de temps et qu'il va être désintégré par les rayons du soleil. C'est alors le jeu d'acteur expressionniste de Max Schreck et l'effet de disparition par la transparence qui va en informer le spectateur. Nosferatu devient ainsi immatériel, mais une telle créature surnaturelle peut-elle vraiment mourir ? [...]
[...] Nosferatu le Vampire – Friedrich Wilhelm Murnau (1922) En 1838, un agent immobilier nommé Hutter est envoyé chez le comte Orlok pour lui vendre une maison en face de la sienne. Une fois sur place, il se rend compte qu'Orlok est en vérité Nosferatu le vampire, et le comportement étrange du comte le terrifie. Inquiet et apeuré, il décide de rentrer et de retrouver sa femme Ellen. Mais Nosferatu sème la terreur dans un village proche, et Ellen découvre qu'elle seule peut l'arrêter, en se sacrifiant pour que la lumière de l'aube le brûle. [...]
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