Le cinéma apparaît en 1864 avec l'invention du cinématographe par Louis Lumière. En 1894, il invente la première caméra. Le cinéma se développe d'abord aux Etats-Unis (Fritz Lang –1890,1976). Le cinéma est d'abord populaire avec peu de moyens. Les intellectuels le rejettent : ce n'est pas un art et on lui reproche d'être tributaire de la technique. De plus, le cinéma est fabriqué, il est factice et trompeur. Mais le cinéma devient progressivement intéressant, et l'on s'aperçoit qu'il a une influence énorme. Le cinéma, c'est le septième art, « la plus grande machine à faire rêver ».
Entre les années 1945 et 1955, le cinéma italien est à son apogée. Il refuse le formalisme et prône un retour au concret : on évoque des thèmes comme la pauvreté, la difficulté de reconnaissance, le chômage, la délinquance, les retraités faméliques ou le prolétariat.
[...] Il montre ainsi la capacité de résurgence du passé. De plus, le mouvement de voile dans plusieurs scènes affirme le bonheur ancien, mais révolu du personnage. Le lieu est très fermé, uniquement deux pièces. Nous partageons ainsi l'agression faite au vieillard avec une opposition forte entre deux mondes antithétiques : - un monde de méditation représenté par les statues antiques et les livres : tout y est lent, méditatif, à l'image de Philippe Strozzi dans Lorenzaccio de Musset - la famille Brumonti. [...]
[...] L'amour y est toujours présenté comme inavouable, impossible, destructeur. III. Etude d'une œuvre : Violences et passions, Luchino Visconti Acteurs principaux du film : Burt Lancaster (le professeur, le vieillard) Helmut Berger (Konrad Huebel, le toutou) Silvana Mangano(Marquise Bianca Brumonti, la femme) Claudia Marsini (Lietta Brumonti, la fille) Claudia Cardinale (l'épouse du professeur) Le thème principal du film est la vieillesse et la solitude, fil conducteur de l'histoire. On a une focalisation interne : tout est vu au travers des yeux du vieillard. [...]
[...] Le néoréalisme italien I. Les principaux acteurs du néoréalisme italien Le cinéma apparaît en 1864 avec l'invention du cinématographe par Louis Lumière. En 1894, il invente la première caméra. Le cinéma se développe d'abord aux Etats-Unis (Fritz Lang –1890,1976). Le cinéma est d'abord populaire avec peu de moyens. Les intellectuels le rejettent : ce n'est pas un art et on lui reproche d'être tributaire de la technique. De plus, le cinéma est fabriqué, il est factice et trompeur. Mais le cinéma devient progressivement intéressant, et l'on s'aperçoit qu'il a une influence énorme. [...]
[...] Visconti peint le macrocosme à travers le microcosme. La musique de Mozart y est très importante : on passe d'un début ridicule à une fin tragique (mélange des genres initié par Shakespeare) qui ne correspond pas du tout au cinéma français de l'époque. Le film pose surtout la question du rapport entre les êtres humains : - les autres, en apparence complices, mais les sentiments agressifs voire haineux. L'altérité est toujours subie, montrée par le rôle du gigolo (le toutou de la marquise) - la famille ne fait que rendre compte de la société italienne du XXe siècle (mafia, conflit politique) où la police est un peu coincée Egalement des allusions à l'année 1968 avec les enragés : le toutou choisi est berlinois, car c'est en Allemagne que les évènements furent les plus violents. [...]
[...] Les autres ont une connaissance difficile de nous-mêmes : le gigolo apparaît comme inconnu avant la fin du film. On peut ainsi passer une vie à se chercher et les autres n'ont de nous qu'une vision inexacte. Ne sommes-nous pas masqués face à autrui ? Il semblerait qu'il soit impossible de dissocier l'ipséité de l'altérité . (Hegel, L'intersubjectivité). [...]
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