Premier enfant d'une famille de deux garçons, Bernard Herrmann s'intéresse très tôt à la composition d'œuvres musicales, et il écrit des pièces dès son enfance. Il commencera sa carrière en tant que compositeur pour la radio en 1934. Il restera toujours très influencé par les œuvres de Berlioz, Ravel et Debussy. Il compose pour le cinéma pour la première fois en 1941, pour le Citizen Kane d'Orson Welles, film que beaucoup considèrent encore aujourd'hui comme la plus grande œuvre cinématographique de tous les temps. La même année, sa composition pour Tous les biens de la terre de William Dieterle sera d'ailleurs oscarisée.
En 1955 commence sa longue et fructueuse collaboration avec Alfred Hitchcock, collaboration qui mènera à la production de films tels que Mais qui a tué Harry ? (1955), Sueurs froides (1958), La Mort aux trousses (1959), le chef d'œuvre Psychose (1960), ou encore Les Oiseaux (1963) n'ayant comme ‘musique' que des assemblages de sons produits en studio. Durant les dernières années de sa vie, Herrmann composera notamment pour les Sœurs de sang (1973) de Brian de Palma et une dernière fois pour le Taxi Driver (1976) de Scorsese.
L'œuvre de Bernard Herrmann reste très marquée par le refus de tout académisme, par l'exploitation de dissonances, notamment par l'utilisation très fréquence du dissonant intervalle de la quarte augmentée ; par la présence récurrente de glissements chromatiques ; par l'utilisation d'ostinati et d'accords laissés en suspens, d'orchestrations improbables, de leitmotiv créant des tensions et des atmosphères propres à chaque scène, et par la rareté du développement de mélodies.
[...] Il est rempli d'humour, tout comme le personnage de Thornhill qui apparaît comme assez comique et dépendant de sa mère. Il est facilement reconnaissable grâce à son rythme rapide et répétitif : toute la première mesure de ce thème ne comporte qu'une seule note répétée à quatre reprises, et rythme ‘croche - 2 doubles croches -croche' permet d'emblée de le reconnaître Le thème des espions Entendu pour la première fois alors que Thornhill se fait kidnapper par erreur alors qu'il veut en réalité envoyer un télégramme à sa mère, le thème des espions a deux critères caractéristiques : il repose sur 3 notes descendantes jouées à la clarinette. [...]
[...] Il compose pour le cinéma pour la première fois en 1941, pour le Citizen Kane d'Orson Welles, film que beaucoup considèrent encore aujourd'hui comme la plus grande œuvre cinématographique de tous les temps. La même année, sa composition pour Tous les biens de la terre de William Dieterle sera d'ailleurs oscarisée. En 1955 commence sa longue et fructueuse collaboration avec Alfred Hitchcock, collaboration qui mènera à la production de films tels que Mais qui a tué Harry ? (1955), Sueurs froides (1958), La Mort aux trousses (1959), le chef-d'œuvre Psychose (1960), ou encore Les Oiseaux (1963) n'ayant comme ‘musique' que des assemblages de sons produits en studio. [...]
[...] La poursuite en voiture On y retrouve la musique du générique environ à l'identique, avec une altération très peu aléatoire entre les thèmes de Thornhill et de Kaplan. En effet, on entend le thème ou le rythme du thème de Thornhill alors que ce dernier se laisse faire, est sur le point de tomber à l'eau ou d'avoir un accident, donc lorsque le personnage est plutôt comique. Le thème ou le rythme ou thème de Kaplan est, quant à lui, entendu lorsque Thornhill conduit de manière plus correcte afin de fuir de ses ravisseurs. [...]
[...] Le scénario En raison d'un malentendu, le publiciste Roger Thornhill se fait enlever par un groupe d'espions le méprenant pour un certain Kaplan. A son retour, alors que personne ne croit à son histoire et qu'un meurtre lui est mis sur le dos, Thornhill se met à la recherche de ce Kaplan. Sur sa route, il rencontre Eve Kendall qui se propose de lui venir en aide. Elle l'enverra néanmoins sur la Nationale 41 où un avion de chasse tentera de le tuer. Thornhill se doute de la supercherie. [...]
[...] La Nationale 41 et la séquence finale (voir ci-dessous Les morceaux de bravoure). Les morceaux de bravoure Les deux grands morceaux de bravoure de ce film les deux séquences de la Nationale 41 et la séquence finale. Ces deux séquences s'opposent sur plusieurs points résumés dans le tableau suivant : Bernard Herrmann et La Mort aux trousses Le travail sur cette musique de film a été très important : Herrmann réussit à tenir le spectateur en haleine durant plus de deux heures avec seulement 6 thèmes. [...]
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